Éléments pour une histoire de l'enseignement
de l'informatique dans l'enseignement général
(école, collège, lycée) en France (1970-2017)
Un développement chaotique et inachevé
Jacques Baudé
Association Enseignement Public et Informatique
(EPI - fondée en 1971)
Cet article correspond à un exposé présenté au CNAM le 15 juin 2017 dans le cadre du projet « Vers un musée de l'informatique et de la société numérique ».
Le diaporama présenté le 15 juin est en ligne à : http://www.epi.asso.fr/blocnote/cnam.pdf
Voir également la rubrique historique : http://www.epi.asso.fr/revue/histosom.htm
Première partie (1970-2000)
L'informatique dans l'enseignement
Il y a trop souvent confusion entre Informatique « objet », c'est à dire objet d'étude, objet d'enseignement, discipline obligatoire ou facultative (option informatique, ISN) et Informatique « outil », c'est à dire outil pour les autres disciplines. On a longtemps parlé d'EAO (Enseignement Assisté par Ordinateur). On parle actuellement de « numérique » sans préciser toujours ce que le mot recouvre...
Ces deux démarches le plus souvent intriquées ne sont pas antagonistes mais complémentaires. La seconde nécessiterait un, ou mieux, plusieurs exposés spécifiques.
Je ne traite ici que de la première approche (l'informatique objet d'enseignement) en me limitant volontairement aux enseignements généraux (école, collège, lycée). Mais, de par l'intrication des deux démarches « objet » et « outil » (et notamment dans mon parcours personnel) il m'arrivera de déborder vers la pratique des logiciels.
Que faut-il entendre par « enseignement de l'informatique » ?
Pour l'enseignement général au lycée, il est admis qu'il s'agit d'enseigner les quatre grandes composantes de la science et technologie informatique : information, algorithmique, programmation et matériel, plus un zeste d'informatique et société.
C'est relativement clair quand nous parlons de l'option informatique ou de l'enseignement de spécialité optionnel ISN, ça l'est moins au niveau du collège et surtout à l'école primaire où il s'agit d'une sensibilisation introduite à la faveur de l'utilisation de logiciels (progiciels ou logiciels éducatifs). À propos de logiciels, l'enseignant averti pourra introduire des notions informatiques (information, variables, données, fichiers...) qui permettront une sensibilisation précoce à la science informatique et seront approfondies par la suite.
Rappel pour les historiens, l'expression « informatique pédagogique » couramment utilisée par l'association et largement reprise, a été lancée par l'EPI dès les années 80. Elle englobe à la fois – dans l'esprit de ses créateurs – l'informatique « outil » pour les différentes disciplines et l'informatique « objet » d'enseignement. Une mise au point a été faite par Émilien Pélisset, alors président de l'EPI, dans l'éditorial du Bulletin de décembre 1987 [1].
Pour les élèves « faire de l'informatique » c'est aussi bien suivre les cours de l'option informatique que travailler avec un logiciel de simulation en génétique !
Le contexte (les années 50-60)
Dans la seconde moitié des années 50, les universités, instituts et laboratoires commencent à s'équiper d'ordinateurs. Des enseignements et des diplômes scientifiques se mettent en place. Pour plus de détails on se reportera à Pour une histoire de l'informatique dans l'enseignement français, premiers jalons, par Émilien Pélisset, publié dans Système éducatif et révolution informatique (Cahiers de la FEN) [2] et à l'ouvrage de Pierre-Éric Mounier-Kuhn : « L'informatique en France de la seconde guerre mondiale au Plan Calcul. L'émergence d'une science »
En 1966, c'est l'affirmation d'une informatique française, en 1967, la création de la CII, puis le Plan Calcul promu par la Délégation à l'informatique, la préparation du VIe Plan et « l'impératif industriel »...
L'enseignement supérieur, la recherche, les IUT s'équipent. L'informatique progresse également dans plusieurs lycées techniques. Création du bac H (techniques informatiques).
Quelques expériences ponctuelles ont lieu dans des établissements d'enseignement général (Toulouse, Bordeaux, Grenoble, Marly, La Celle-Saint-Cloud...). Je vais vous parler de cette dernière que je rejoins à la rentrée 1971 pour plusieurs années.
L'expérience d'enseignement de l'informatique pilotée par l'INRDP
À la fin de la décennie 1960, le lycée-collège de La Celle-Saint-Cloud s'est vu prêter par les parents d'élèves un ordinateur 10-010 de la CII [3]. Ceci a permis une expérience d'enseignement optionnel de l'informatique sous l'égide de l'Institut national de recherche et de documentation pédagogique (INRDP). L'engin ne parlait que Fortran et je me suis retrouvé enseigner ce langage (avec 8 jours d'avance sur les élèves) à des élèves de seconde volontaires, dans une ambiance assourdissante due aux 5 télétypes ASR33 (en bas à gauche de la photo).
En 1973, dans le cadre de l'expérience dite des 58 lycées [4], l'établissement s'est vu doter d'un mini-ordinateur Mitra 15 >> disposant du LSE, langage de syntaxe français doté de chaînes de caractères. De la somme des n premiers nombres on a pu passer aux cadavres exquis !
On ne pratiquait pas que la programmation, je me souviens avoir découvert, pour les élèves, les circuits logiques et autres transistors. Les bonnes habitudes du MEN se mettaient en place, on enseignait l'informatique sans formation préalable. Cela me changeait de l'agrégation de sciences naturelles à bac+6 !
Donc la distinction subtile entre « objet » et « outil » ne nous taraudait pas dans la mesure où nous ne disposions alors d'aucun « outil »logiciel !
Ce qu'il faut retenir, c'est qu' il y a un demi siècle, le MEN par le biais de l'Institut national de recherche pédagogique, commençait à réfléchir à un enseignement de l'informatique... |
Le séminaire de Sèvres
Du 9 au 14 mars 1970 a lieu, à Sèvres, le Séminaire du Centre d'Études et de Recherches pour l'Innovation dans l'enseignement (CERI-OCDE) sur le thème « L'enseignement de l'informatique à l'école secondaire » [5]
Même si quelques expériences eurent lieu dès la décennie 60, il est communément admis que l'introduction de l'informatique dans l'enseignement général trouve son origine dans ce séminaire qui réunissait des représentants de vingt pays.
Comme le déclare J.-R. Gass, Directeur du CERI, dans la préface des actes :
« La conjoncture fait que l'informatique tend à s'imposer comme une discipline à part entière dans les programmes d'enseignement secondaire. De l'avis de certains, les constructions algorithmiques qui sont le fondement de cette science contribuent à introduire une nouvelle forme de raisonnement logique et de solution des problèmes – un « langage » aussi fondamental que les mathématiques ou le langage inné lui-même. »
Dans les conclusions de ces six journées on peut lire :
« L'accord a été général parmi les participants au Séminaire pour affirmer que ce qui était important dans cette introduction était, non pas l'ordinateur, mais bien la démarche informatique que l'on peut caractériser comme algorithmique, opérationnelle, organisationnelle. »
« Envisagé comme enseignement ayant son propre statut, ou [6] intégré dans une autre discipline d'enseignement, l'informatique est avant tout un langage, un système de signes qui permet de communiquer au même titre que d'autres langages, telles que les mathématiques ou les langues. Elle possède, atout majeur, mais aussi contrainte formatrice, la rigueur nécessaire à une approche scientifique. »
L'importance de la formation des enseignants n'a pas échappé aux participants :
« La formation des enseignants à l'informatique devrait s'effectuer à plusieurs niveaux :
i- formation des enseignants qui auront pour tâche d'introduire cet enseignement de l'informatique,
ii- formation plus spécialisée et plus différenciée pour les enseignants qui auront à développer cet enseignement dans l'enseignement technique, en particulier l'enseignement économique,
iii- formation générale pour les enseignants de toutes les disciplines. qui peuvent être intéressés par l'informatique. »
Il est donc inexact de dire que le séminaire de Sèvres n'avait pas reconnu l'informatique comme discipline autonome.
Dès 1970, les bonnes questions furent posées, les diagnostics furent faits, des décisions opportunes furent prises.
La réponse française
- La circulaire ministérielle 70.232 du 21 Mai 1970 (BOEN n° 22 du 28 mai.) dessine d'ambitieux objectifs :
« L'informatique est un phénomène qui est en train de bouleverser profondément les pays industrialisés... (ses applications) en font un outil scientifique, technique et intellectuel unique. L'enseignement secondaire tout entier et dès la classe de 4ème (sic) ne peut rester à l'écart de cette révolution. Il doit préparer au monde de demain dans lequel ceux qui ignoreront tout de l'informatique seront infirmes. Il doit apprendre la portée de cet outil pour éviter les enthousiasmes excessifs et les scepticismes étroits. Il doit profiter de la valeur formatrice de l'enseignement de l'informatique, de la rigueur et de la logique qu'elle impose. Il doit faire apparaître la portée économique du phénomène et faire savoir ce que l'informatique peut apporter à la vie professionnelle. Enfin, il doit préparer les consciences à affronter les responsabilités nouvelles créées par sa généralisation. »
- La formation des enseignants
L'originalité de l'expérience française tient surtout à l'attitude des responsables, le Chargé de mission à l'informatique et le Comité pédagogique qu'il anime au Ministère : les problèmes posés par l'introduction de l'informatique sont pédagogiques, leur solution est affaire d'enseignants, l'expérience débutera donc par une sérieuse formation informatique d'enseignants plongés dans la réalité industrielle des constructeurs d'ordinateurs. Il sera demandé à ces cobayes d'étudier comment utiliser cette formation et cette informatique dans leur enseignement. Pour la première fois, la formation des enseignants accompagnera, voire précédera, les matériels ! Cela a aussi été le cas – mais il ne s'agit plus d'une année de formation ! – pour la formation de 100 h des professeurs dans les lycées équipés en 1982 et les années qui ont suivi. Et pour le plan IPT (une formation de 50 heures pour 100 000 enseignants).
Les formations « lourdes »
En 1970-71, 80 enseignants seront en stage chez les trois constructeurs IBM (40) CII (20) et Honeywell-Bull (20)
Pour les historiens : l'association EPI a été fondée en 1971 par ces premiers stagiaires « lourds ». Sur l'affiche de l'association : « L'informatique est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux seuls informaticiens ».
Les années suivantes, les formations eurent lieu en milieu universitaire. J'ai personnellement suivi une telle formation à l'ENS-Saint-Cloud en 1973-74 sous la direction d'André Poly. Elle comportait de l'informatique générale (information, structure des ordinateurs...), de la programmation et quelques réflexions sur l'informatique dans les disciplines.
Les formations « légères »
Dans le même temps, le Centre de télé-enseignement de Vanves (CNTE) diffuse un cours par correspondance complété par quatre jours de formation sur ordinateur (5 000 enseignants). Les MOOCs avant internet !
Il faut souligner la volonté d'accompagner (voire de précéder) les équipements par des formations. |
- L'expérience dite des « 58 lycées » [7]
Alors que la circulaire 70-232 du 21 mai 1970 envisage un enseignement de l'informatique « soit à l'occasion des cours traditionnels, soit dans des cours spéciaux pour volontaires », le comité pédagogique animé par Wladimir Mercouroff, chargé de mission à l'informatique, donne la place prépondérante à l'outil pédagogique dans les différentes disciplines. C'est ce qui va orienter l'expérience des 58 lycées.
L'EPI pour ce qui la concerne envisage déjà la complémentarité des approches comme en témoigne ce premier éditorial :
- Éditorial du Bulletin de l'EPI n° 1 (décembre 1971) (extrait)
« Notre attitude doit rester accueillante à l'égard des diverses expériences pédagogiques. L'introduction de l'informatique se présente actuellement, semble-t-il, sous trois aspects :
comme l'enseignement d'une matière nouvelle ;
comme l'enseignement d'une méthode de pensée à l'intérieur des matières existantes, chaque professeur retrouvant dans sa discipline les notions fondamentales de modèle, d'algorithme, d'information ;
comme l'utilisation d'un moyen nouveau, comparable à ce que fut le premier livre imprimé , aidant le professeur dans la partie répétitive de son travail.
Si la politique du ministère consiste à favoriser la deuxième solution et malgré l'intérêt d'un tel choix qui facilite les rapports entre les différentes spécialités, nous pensons que nous devons nous intéresser à ces trois types d'expériences. L'avenir nous dira quelle est la voie la plus sûre. Mais peut-être s'agit-il de trois aspects complémentaires qui devraient coexister. En tout cas, nous ne pouvons ni ne devons choisir dès maintenant.(...) » [8].
- Ce qui tient lieu d'enseignement de l'informatique : les clubs
L'initiation des élèves à l'informatique se fit par des clubs. On y pratiquait essentiellement la programmation en LSE [9] et en Basic.
Clubs souvent animés par les formés « lourds » et « légers » mais aussi les autodidactes. Beaucoup d'animateurs sont membres de l'EPI.
Faute de logiciels éducatifs, l'essentiel des activités portait sur la programmation (on ne parlait pas alors de « codage » !)
Un nombre non négligeable d'élèves a réalisé, dans le cadre de ces clubs, des travaux remarquables comme en témoigne le concours de programmes AFCET auquel l'EPI avait apporté son expertise. Les 103 dossiers retenus (émanant de collégiens mais surtout de lycéens) correspondaient à des travaux réalisés avant le 1er décembre 1980 pour la grande majorité dans l'ambiance intellectuelle des clubs informatiques en liaison avec les différentes disciplines. 60 % des travaux avaient été réalisés sur Mitra15 ou T1600. Les langages de programmation utilisés furent : LSE (60 dossiers) Basic (40) Fortran (1) Cobol (1). L'EPI a publié, en juin 1982, un numéro spécial de son Bulletin consacré aux travaux des 16 premiers lauréats.
http://www.epi.asso.fr/revue/22/b22p059.htm
1973 : Plusieurs membres de l'EPI participent à la mise au point du LSE sur le MITRA 15 au lycée de La Celle-Saint-Cloud. Période éprouvante où les plantages « hard » succèdent aux plantages « soft » ! Il faut la foi bien chevillée au corps pour pratiquer, dans ces conditions, l'EAO naissant avec les élèves et convaincre les collègues de faire de même.
Tout cela ne porte que sur des petits nombres mais montre qu'il y a un potentiel et un besoin prêts à s'exprimer...
- Les groupes de recherche disciplinaires de l'INRP
Depuis la création, en 1971, d'une section « Informatique et Enseignement » au sein de l'INRP, l'institut tient un rôle majeur pour le développement de l'informatique pédagogique en France. Il met en place des groupes disciplinaires (Informatique et Lettres, Informatique et Mathématiques, etc.), expérimente et produit les premiers logiciels éducatifs. Ces logiciels ainsi que le LSE (et leurs sources) sont diffusés gratuitement dans le système éducatif. L'esprit du « libre » s'enracine profondément dans la démarche de l'informatique pédagogique française...
Les enseignants ayant suivi une formation « lourde » y tenaient une place importante. Il leur est attribué des décharges de service (5 heures). Ayant appartenu plusieurs années au groupe « Informatique et Biologie » [10] et participé à la conception et à la programmation des plusieurs logiciels de simulation, je peux témoigner de l'intrication entre la pratique de la programmation, l'enseignement de l'informatique et l'utilisation de logiciels avec les élèves (on parlait alors d'EAO). J'ai vécu la complémentarité des approches.
Le contexte de la fin de la décennie 70 et du début de la décennie 80
Plusieurs rapports paraissent :
1978 : le rapport Nora-Minc « L'informatisation de la société » est remis en janvier 1978 au Président Giscard d'Estaingt qui, en novembre, demande au gouvernement d'élaborer un nouveau plan informatique.
1980 : en août 1980, le rapport Jean-Claude Simon « L'éducation et l'informatisation de la société » se prononce clairement pour un enseignement de l'informatique pour tous avec, comme mesure transitoire, des enseignements optionnels au collège et au lycée.
(Le 25 novembre 1980 a lieu le colloque « Le mariage du siècle : éducation et informatique » où est annoncée l'expérimentation d'un enseignement optionnel d'informatique au lycée « et peut-être dans les collèges »)
1981 : Laurent Schwartz remet son rapport sur « L'insertion professionnelle et sociale des jeunes » au Premier Ministre Pierre Mauroy.
1983 : Maurice Nivat remet un rapport au ministre de l'Éducation nationale et au ministre de l'Industrie et de la Recherche, « Savoir et savoir-faire en informatique », La Documentation Française, Paris.
L'option informatique des lycées
- Sa création et son pilotage par Jacques Arsac
Au cours de l'année scolaire 79-80, Jacques Arsac avait proposé au Directeur des lycées, Jean Saurel, une expérimentation dans quelques lycées de la région parisienne d'un enseignement optionnel de l'informatique. L'EPI rencontre J.Saurel à plusieurs reprises pour souligner l'importance de la formation informatique des enseignants si l'on veut que cette option ait une chance de se développer.
En novembre 1980, au colloque « Le mariage du siècle : Éducation et informatique » : « Nous continuerons dans la voie qui a été ouverte depuis 1970, par L'UTILISATION de l'informatique comme outil pédagogique dans les disciplines ; mais en même temps, à partir de la rentrée 1981-1982, nous allons faire un certain nombre d'expériences dans les lycées sous la forme d'enseignement optionnel, et peut-être dans les collèges, en ce qui concerne l'enseignement de l'informatique. »
Mai 1981, élection de François Mitterrand à la Présidence de la République et changement de Gouvernement. Une mission d'étude est confiée par le Ministre Alain Savary à Claude Pair et Yves Le Corre, proches de l'EPI. Leur rapport retient l'opération enseignement de l'informatique par une « expérimentation limitée » dès la rentrée 1981 [11].
Par la note du 23 juillet 1981, le MEN annonce la création d'une option informatique expérimentale en classe de seconde qui sera mise en place dans 10 à 12 lycées afin d'étudier l'apport de l'informatique à la formation générale des élèves.
Claude Pair, Directeur des Lycées, mettra en place un Conseil Scientifique National (CSN) composé de : M. Danzin, Président de l'AFCET. M. Lucas, Professeur à l'Université de Nantes. M. Germain Odermatt, IGEN. M. Septours, alors directeur de l'INRP. J. Baudé, Secrétaire général de l'EPI.
Première réunion du CSN le 10 mars 1982. Les réunions se dérouleront le plus souvent en présence des enseignants coordonnateurs académiques et des « suiveurs » universitaires. Des rapports seront remis régulièrement au Directeur des lycées [12].
- Le programme de l'option en classe de seconde (titres de chapitres) [13]
1 - Généralités : l'information, le matériel, les logiciels
2 - Méthodes informatiques
2-1 Lire un texte et formuler le problème à résoudre - proposer et formuler avec précision une méthode de résolution la rédiger dans un langage de programmation - la mettre en œuvre sur un ordinateur
2-2 Programmes sans boucle
2-3 Programmes itératifs simples
3 - Applications de l'informatique
4 - Informatique et société
On reconnaît là les 5 composantes évoquées précédemment : information, algorithmique, programmation, matériels-logiciels, et informatique et société.
Le CSN demande en mars 1982 à Claude Pair, Directeur des lycées, la poursuite de l'expérience en première et terminale.
- Commentaires accompagnant le programme (extrait)
Cet enseignement a un double objectif :
- Acquisition de connaissances informatiques de base
- Vision générale des domaines d'application
- Approches pratiques liées aux autres disciplines
Horaires
- 1 heure de cours et 1h30 de TP (classes dédoublées)
+ 2h30 de décharge de service par enseignant
Importance de l'analyse des problèmes
Il s'agit d'un enseignement expérimental susceptible d'évoluer par la concertation et les publications (EPI, INRP, Direction des lycées)
- En classe de première (rentrée 1982) [14]
Les horaires hebdomadaires : 1 heure de cours et 1 heure 30 de travaux pratiques (classe dédoublée).
Les professeurs disposent de 2,5 heures-année pour leur formation, pour la concertation et l'évaluation.
Le programme (têtes de chapitres)
1. Matériel
2. Outils et méthodes de construction de programmes
. Structures de contrôle
. Méthodes de programmation
3. L'informatique et ses applications
. Présentation de quelques domaines d'application de l'informatique
. Notions sur les bases de données.
4. Projets : réalisation d'un ou deux programmes de plus grande importance : spécification des différentes parties, travail en équipe, élaboration de la documentation, intégration des différentes parties.
- En classe de terminale (rentrée 1983) - Cf. note 12 -
Le programme :
1. Matériel
2. Outils et méthodes de construction de programmes
. Fonctions et procédures récursives
. Exemples de structures de données plus complexes
. Compléments sur les méthodes de programmation
3. L'informatique et ses applications
. Panorama des principaux langages de programmation utilisés en mettant en évidence leurs points communs
. Notions de télématique, réseaux d'ordinateurs, bases de données distribuées
. Notions sur l'intelligence artificielle, les programmes de jeux et la génération d'arbres d'essais, les retours en arrière
. Implications socio-économiques de l'informatique
4. Projet : réalisation d'un projet d'une certaine importance en insistant sur les points précisés dans le programme de première.
(Quelques exemples de projets : simulation d'une réaction chimique, simulation d'un équilibre de populations, recherche de mots dans un texte, conjugaisons, équilibres alimentaires... Les projets sont d'autant plus justifiés qu'ils interviennent après une ou deux années d'acquisition de connaissances et compétences informatiques.)
Les décennies 80 et 90 dans les écoles
En 1980 commence à se développer un plan d'équipement des Écoles normales, de formation des personnels et des expérimentations. Mais tout cela reste à la marge compte tenu du nombre d'écoles primaires et d'enseignants !
La première circulaire concernant l'informatique à l'école date de 1983.
L'informatique à l'école a pour l'essentiel le caractère d'une activité d'éveil. Pour ce qui concerne l'éveil « logistique » les petits robots (Bigtrak, Tortue, Promobile...) et les calculettes peuvent donner une idée de la programmation. À condition que les enseignants soient formés (auto-formés) ce qui est rarement le cas.
Un certain nombre d'instituteurs autodidactes font pratiquer des activités diverses sur ordinateur. L'EPI a récemment publié deux témoignages parus en 1981 et 1982 dans la revue « L'ordinateur individuel » qui s'ajoutent aux articles parus en leur temps dans la Revue de l'EPI et le dossier L'informatique à l'école (cf. bibliographie en fin d'article, partie 2).
Mais l'informatique entre officiellement dans les programmes en 1985 avec les instructions accompagnant le plan IPT.
La première partie de la décennie a connu un engouement pour le langage Logo qui permettait une initiation ludique à la programmation.
Les expérimentations sur le système LOGO, amorcées à la décennie précédente, se développent grâce aux micro-ordinateurs. La démarche LOGO considérée comme importante dans l'enseignement primaire et promue un temps par la Direction des écoles (DE) sera abandonnée sans qu'une évaluation en ait été faite. Pourtant elle permettait un véritable dialogue entre l'enfant et la machine, obligeant à expliciter rigoureusement un algorithme dont l'enfant voyait immédiatement les effets.
J'ai le souvenir d'une démonstration faite à Laurent Fabius (alors ministre de l'industrie et de la recherche) lors du colloque national « Informatique et Enseignement » (21-22 novembre1983). Une classe de maternelle de l'école Paul Langevin de Villejuif avait été spécialement déplacée, avec leur Tortue à cartes, sur le site de la rue Descartes. J'en ai d'autant plus le souvenir que l'EPI avait largement collaboré à l'organisation de ce colloque.
À partir de 1985, la programmation fait place à l'utilisation de logiciels éducatifs. Exit Logo.
Et ce qu'il faut se demander c'est comment sont abordées les notions informatiques, dont je parlais dans les préliminaires, à la faveur de la pratique des logiciels...
Avec la fin des plans nationaux d'équipement et le recours aux communes, c'est la porte ouverte aux grandes disparités et il est difficile d'avoir une vue d'ensemble sur ce qui se passe dans les écoles de France.
En 1995, sont publiées de nouvelles instructions : l'informatique était présente dans plusieurs champs disciplinaires par l'utilisation de progiciels (traitement de texte, logiciels éducatifs). On parlerait maintenant de numérique.
D'après ce qui remonte alors du terrain, on peut dire qu'à la fin de la décennie 90 encore très peu d'enseignants du primaire utilisent l'ordinateur avec leurs élèves.
Dans les collèges
Je rappelle d'abord que jusqu'en 1975 (loi sur les CES) collèges et lycées sont réunis et partagent souvent les mêmes locaux.
Ainsi, dans le concours AFCET (cf. ci-dessus) portant sur des programmes réalisés par les élèves, sur les 103 dossiers retenus 16 provenaient de collégiens qui à 60 % avaient travaillé sur Mitra15 et T1600.
Il se passe déjà quelque chose dans les collèges qui s'exprime par des clubs informatiques où se pratique la programmation (on ne parlait pas encore de « codage » !) avec des enseignants motivés. Mais il faut évidemment mettre en perspective par rapport aux milliers de collèges existants.
Il faudra attendre le début de la décennie 80 pour que des collèges soient spécifiquement équipés. Mais ça ne portera que sur de petits nombres, de même que pour la formation des enseignants à l'informatique on ne peut parler d'enseignement de l'informatique.
Dès 1980 on trouvait dans les programmes de l'Éducation manuelle et technique (EMT) la volonté de donner une éducation de base en bureautique (machine à écrire puis ordinateur). La Technologie succède en 1985 (réforme Haby) à l'EMT. Les premiers textes officiels datent de 1985. Pendant longtemps, la Technologie est la seule discipline ayant dans ses programmes l'utilisation de l'ordinateur : traitement de texte, tableur, grapheur, PAO, automatismes..., avec des temps consacrés (fléchés). En 1995 les nouveaux programmes font de la Technologie la discipline privilégiée qui traite d'informatique. Cette dernière occupe près du tiers de l'horaire et renforce la légitimité de la nouvelle discipline.
Ces temps fléchés disparaîtront sous la pression du B2i, la Technologie étant censée devenir une discipline comme les autres pour enseigner et valider les compétences TIC (programme avril 2008).
En pratique elle en restera la discipline essentielle.
L'idée d'une option informatique dans les collèges (cf. Mariage du siècle), un temps envisagée à partir de la 4ème, a été abandonnée.
Courte parenthèse sur le Plan Informatique Pour Tous (IPT)
J'ai traité de ce plan dans 1024 n° 5 de mars 2015 [15].
Le gouvernement a préparé en 1984 et présenté le 25 janvier 1985 le plan « Informatique pour tous » (IPT). Ce plan, malgré ses imperfections et surtout le fait qu'il n'a pas eu la durée, a été un moment fort d'un processus entamé dès les années 70. Par l'équipement de tous les établissements publics d'enseignement, ce plan avait pour objectif d'initier tous les élèves et les étudiants à l'informatique. De plus, ces équipements devaient être accessibles à tous les citoyens.
L'EPI, malgré des réserves émises, participa activement au déploiement de ce plan.
Je ne développerai pas car je sors de mon sujet ! Ce plan fut essentiellement sous le signe de l'utilisation des logiciels dans les disciplines et activités. Mais il n'y a pas eu exclusion de l'option informatique qui s'est développée en parallèle
Retour à l'option informatique des lycées (décennie 1980)
Son développement, réussite et problèmes
- L'option rencontre un franc succès ce qui peut entraîner, compte tenu du nombre insuffisant d'enseignants, une sélection des élèves dans certains lycées.
- Dans sa conférence de presse du 26 juin1986, le nouveau ministre de l'Éducation nationale René Monory confirme l'OI et l'épreuve facultative au baccalauréat. Il va même plus loin en annonçant la création d'un corps de professeurs d'informatique du secondaire !
Il semble que la complémentarité des approches gagne les esprits au plus haut niveau... |
- Ce fut pour moi l'époque où j'ai conforté l'idée de complémentarité des approches. Ouvrir en cours de biologie le capot d'un logiciel de simulation (Mendel, Nutrit, Glycm, Pop... ) avec des élèves suivant l'option informatique était un vrai plaisir intellectuel pour moi comme pour eux.
- Le BOEN n° 36 du 15 octobre 1987 officialise l'épreuve d'informatique au baccalauréat.
- Le Conseil scientifique national (CSN) et l'EPI demandent que, compte tenu du succès auprès des élèves et des familles, de nouveaux enseignants soient formés.
- Les effectifs de l'option
En 1984-1985, l'option informatique concerne 75 établissements. À la rentrée 85 (150 lycées) elle est officiellement généralisée et les programmes publiés. En 5 ans, l'option passe de 75 lycées (7 000 élèves) à plus de 500 lycées (50 000 élèves). En 1992, année de la première suppression, 50 % des lycées d'enseignement général avaient ouvert une option informatique. On ne pouvait faire plus faute d'enseignants formés [16].
- L'option informatique au Baccalauréat
Note de service du 1-10-1987 signée du Directeur des lycées et collèges M.Lucius (extrait) :
Épreuve écrite en 3 parties :
1- Une question portant sur l'informatique et la société et/ou les applications de l'informatique (4 à 6 points)
2- Une question de cours ou un exercice d'application directe du cours (4 à 6 points)
3- Un problème... analyse... réalisation au moins partielle dans un langage de programmation (Basic, LSE ou Pascal) (8 à 12 points)
Durée : 3 heures.
Le jury (académique) est invité à « une étude attentive du contenu du livret scolaire ».
De nombreux sujets sont en ligne sur le site de l'EPI.
Le contexte intellectuel : les publications, l'AFDI [17]
En 1987 est née l'idée d'un colloque sur la didactique de l'informatique qui réunirait une communauté faite d'universitaires et d'enseignants du terrain. Cinq colloques francophones eurent lieu (Paris 1988, Namur 1990, Sion 1992, Québec 1994 et Monastir 1996). L'association Francophone de Didactique de l'Informatique fut créée avec comme siège social le local de l'EPI dans le 13e arrondissement de Paris.
Les actes sont en ligne sur le site de l'EPI. Nombre d'articles n'ont rien perdu de leur intérêt.
(En 2003 est née une nouvelle « lignée » de colloques Didapro axée sur la didactique des logiciels. Mais, compte tenu d'un nouvel intérêt pour l'algorithmique et la programmation, ces colloques deviendront Dida-Stic. Celui de Patras en 2011 s'intitulera DIDAPRO 4-Dida&STIC Sciences et technologies de l'information et de la communication en milieu éducatif. Analyse de pratiques et enjeux didactiques [18]. L'EPI était présente, son président et plusieurs de ses membres participant activement à l'initiative. En 2016, à l'université de Namur, le sixième colloque (onzième si l'on remonte au colloque de Paris en 1988) s'intitulait « Didactique de l'informatique et des STIC, quelles éducations au numérique, en classe et pour la vie ? » et comme le dit Georges-Louis Baron « il est indéniable que certains thèmes discutés en 1988 le sont toujours... malédiction de Sisyphe (en particulier quand on considère la question de la mise en place d'enseignements de l'informatique comme discipline autonome) » [19].)
Première suppression de l'option informatique (1992)
En réponse à la saisine du ministre de l'Éducation nationale (Lionel Jospin) ayant pour objet une réforme des filières du lycée, le Conseil National des Programmes (CNP) propose la suppression de l'option informatique. Ses propositions font l'objet d'une large diffusion en livre de poche « Quel lycée pour demain ? » (CNDP-MEN-1991)
Page 137 : « ... il convient d'enseigner en priorité non pas l'informatique discipline mais l'informatique outil. »
Page 140 : « Sur le plan socio-économique, est-on dans un tel besoin d'informaticiens qu'il faille encourager le plus grand nombre de jeunes à s'engager très tôt dans cette voie ? »
Suit ou précède un mauvais procès avec des arguments très discutables voire totalement faux (pages 136-137)... Quand on veut noyer son chien... Les enseignants du secondaire et du supérieur qui, depuis des années, n'ont pas compté leur énergie et leur temps pour créer de toutes pièces un nouvel enseignement, ont apprécié l'élégance du procédé consistant à faire savoir au grand public donc au parents qu'ils n'avaient rien compris et qu'ils s'étaient trompés de film !
Rétablissement (1985) et 2e suppression (1998)
Le BOEN du 23-01-1992 scelle la première suppression en seconde remplacée par des ateliers de pratique (APTIC) ouverts aux élèves volontaires sans niveau de classe... C'est en fait un retour aux clubs !
Le scepticisme est général, les enseignants démobilisés. Les APTIC n'auront pas d'avenir.
Changement de gouvernement. Le nouveau ministre François Bayrou, après des interventions de l'EPI et du SNES, rétablit, dans le cadre du « Nouveau contrat pour l'École » (décision n° 58), une expérimentation d'un enseignement d'informatique en seconde à la rentrée 95. Et le BOEN n°32 du 12-07-1996 publie les grilles horaires de Première et Terminale ainsi que le programme pour la classe de Première.
De retour au pouvoir, la gauche (C. Allègre) malgré l'avis du Conseil Supérieur de l'Éducation, supprime pour la seconde fois l'option informatique.
Cet acharnement à détruire, pour la deuxième fois et sans la moindre évaluation, un dispositif en phase de développement et sans la moindre évaluation, repose sur la volonté de quelques responsables de ne pas ouvrir le chantier d'une discipline nouvelle avec formation indispensable des enseignants. Naturellement, on a trouvé des raisons « pédagogiques »...
Suit une longue parenthèse. L'EPI renforce ses activités (groupes disciplinaires, publications...) concernant l'apport de l'informatique aux différentes disciplines, tout en maintenant sa réflexion sur l'enseignement de l'informatique qui demeure un objectif pour l'association.
Que retenir de l'option informatique des lycées (1981-1992) ?
Des résultats indéniables
- Les pionniers de cette option dans un climat de concertation permanente entre le CSN, les universitaires, les coordonnateurs académiques et les enseignants de terrain, ont su mettre en place et faire évoluer un enseignement de l'informatique original lié aux autres disciplines.
- Ils avaient un triple objectif : l'apport de connaissances scientifiques, l'apprentissage de méthodes d'analyse et de programmation, la prise de conscience des enjeux économiques, sociaux et culturels de l'informatique.
Des difficultés
- Les conséquences de la pénurie d'enseignants formés se sont parfois manifestées par une sélection des élèves entraînant un certain élitisme.
- L'épreuve écrite au bac (qui était loin de satisfaire les enseignants et le CSN) a pu provoquer une dérive vers le bachotage.
Quels enseignements retenir ?
- La formation des enseignants est le facteur limitant principal.
- La validation terminale peut se satisfaire d'un contrôle en cours de scolarité.
- Les programmes ne doivent pas être trop prétentieux et surtout trop directifs. Ils doivent permettre aux enseignants de s'adapter aux demandes des élèves et aux conditions locales.
- Ne pas confondre améliorations nécessaires et suppression pure et simple sans véritable évaluation.
À suivre :
- L'informatique dans les disciplines (le B2i)
- Les prémisses d'une relance de l'enseignement de l'informatique
- Le groupe ITIC
- Changement de paradigme
- Pourquoi enseigner l'informatique ?
- La formation des enseignants
- Ce que l'avenir nous réserve dans un contexte informatique et numérique omniprésent
Deuxiéme partie : https://www.epi.asso.fr/revue/histo/h17_jb-hist-info-2.htm
Septembre 2017
Jacques Baudé
Président d'honneur de l'EPI
Membre d'honneur de la SIF
Bibliographie et webographie sont en fin de deuxième et dernière partie.
Cet article est sous licence Creative Commons (selon la juridiction française = Paternité - Pas de Modification).
http://creativecommons.org/licenses/by-nd/2.0/fr/
NOTES
[1] L'informatique pédagogique : https://www.epi.asso.fr/revue/48/b48p003.htm
[2] http://edutice.archives-ouvertes.fr/docs/00/28/40/85/HTML/index.html
[3] « Introduction de l'informatique dans l'enseignement secondaire », étude effectuée d'octobre 1971 à juin 1972 par MM. Pitié et Scherer :
http://emnps.net/pdf/1971/etude_pitie-scherer.pdf
[4]« L'expérience des 58 lycées » Jacques Baudé, Bulletin de la SIF -1024 n° 4
http://www.societe-informatique-de-france.fr/bulletin/1024-numero-4/
[5] « Le séminaire de Sèvres » Jacques Baudé, Bulletin de la SIF - 1024 n° 11
http://www.societe-informatique-de-france.fr/bulletin/1024-numero-11
L'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) a été instituée par une Convention signée le 14 décembre 1960, à Paris. Le Centre pour la Recherche et l'Innovation dans l'Enseignement (CERI) a été créé en juin 1968 dans le cadre de l'OCDE.
[6] L'association Enseignement Public et Informatique (EPI) fondée en 1971, transforma le « ou » en « et » en prônant la complémentarité des approches. Voir ci-dessous.
[7] Voir note 4.
[8] Bulletin de l'EPI n°1 (décembre 1971) Éditorial :
https://www.epi.asso.fr/revue/01/b01p001.htm
[9] « Le système LSE » Jacques Baudé, Bulletin de la SIF – 1024 n° 7
http://www.societe-informatique-de-france.fr/bulletin/1024-numero-7
[10] Informatique et biologie : https://www.epi.asso.fr/tic/78apbg.htm
[11] Rapport Pair-Le Corre : http://www.epi.asso.fr/revue/histo/h10oi_jb1.htm
[12] CSN-Rapport d'étape (avril 1990) :
https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00001057/document
[13] http://www.epi.asso.fr/revue/23/b23p035.htm
[14] http://www.epi.asso.fr/revue/27/b27p058.htm
[15] « Le plan Informatique pour tous » J. Baudé, Bulletin de la Société informatique de France n°5 de mars 2015 :
http://www.societe-informatique-de-france.fr/wp-content/uploads/2015/04/1024-5-baude.pdf
[16] « L'option informatique, situation à la rentrée 85-86 », Georges-Louis Baron , Revue EPI de juin 1986 : et « L'option à la rentrée 86-87 » Georges-Louis Baron, Revue EPI de juin 1987 :
http://www.epi.asso.fr/fic_pdf/b46p032.pdf
[17] L'Association francophone pour la didactique de l'informatique (AFDI-1988-1996) :
http://www.societe-informatique-de-france.fr/wp-content/uploads/2016/11/1024-no9-AFDI.pdf
[18] Les actes du Colloque sur la didactique de l'informatique (Patras – Grèce) édités par Georges--Louis Baron, Éric Bruillard & Vassilis Komis :
http://www.ecedu.upatras.gr/didapro/Didapro4Actes2011.pdf
[19] « Réflexions sur la didactique de l'informatique », Georges-Louis Baron (2016) :
http://www.adjectif.net/spip/spip.php?article381&lang=fr
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