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NOUS AVONS LU Réforme du lycée, oui mais... La Nouvelle République le 22 février 2019.
Rodrigo Arenas, coprésident national de la FCPE, avait fait le déplacement et va plus loin : « Le problème, avec le système des spécialités, c'est la question de l'égalité entre les établissements, parce que tous ne proposeront pas toutes les spécialités, sans compter que pour l'heure, on sait qu'il y a un souci de recrutement d'enseignants pour certaines spécialités. Nous demandons donc une pause dans cette réforme, le temps que tout soit vraiment en place et que l'offre soit réelle et non virtuelle ». D'autre part, la FCPE pointe un risque de «retour» des filières d'antan (S, ES, L...) au travers du choix des spécialités. Par exemple, la spécialité NSI, Numérique et sciences informatiques, va être très demandée. Mais il n'y a pas assez de profs, les programmes ne sont pas maîtrisés... Comment avoir une perspective ? C'est capital, le lycée est une période charnière, les choix sont déterminés depuis la 3e, et ils impactent forcément le post-bac, l'algorithme de Parcoursup va prendre en compte les données depuis la 3e. En clair, on passe d'un système d'éducation à un système de détection, aux fins de créer une élite dotée de certains talents. Quant aux parents d'élèves, leur inquiétude est palpable : quelles spécialités à choisir en fonction des aspirations d'études supérieures ? Toute la question est là. Cela dit, les choses finiront par se mettre en place, estime avec optimisme Philippe Dussert, mais il faudrait reculer cette réforme d'un an. La faire dans la précipitation va engendrer des difficultés pour les enseignants, de l'inquiétude et du mal-être chez les élèves et leurs parents. https://www.nrpyrenees.fr/2019/02/22/fcpe-reforme-du-lycee-oui-mais,8030472.php ___________________
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La FCPE a organisé deux réunions d'information des parents d'élèves sur la réforme du lycée, et par conséquent du bac. «Nous étions pour cette réforme qui vise à casser la prééminence de la filière S, mais nous estimons que pour sa mise en place, c'est trop précipité, les moyens ne sont pas en phase», résume Philippe Dussert, président de la FCPE 65.