NOUS AVONS LU Élections cantonales en Suisse Les professeurs de la Société suisse pour l'informatique dans l'enseignement ont sondé les prétendants au Conseil d'État vaudois. Sur cette question, Vaud a du retard, comme les autres cantons romands. Et pour cause, le PER (Plan d'étude romand) ne comprend pas l'informatique comme branche à part entière, alors que le Lehrplan 21, son homologue suisse alémanique, l'inclut. Néanmoins, la majorité des candidats veut plus d'informatique à l'école. Plusieurs candidats soutiennent un enseignement de l'informatique assorti d'une introduction à la pensée computationnelle qui se trouve au croisement entre la créativité humaine et la numérisation de l'information. Pour Sylvie Villa, Serge Melly (Vaud Libre), Céline Misiego (POP), Jacques Nicolet (UDC), les trois candidats socialistes (Amarelle, Maillard, Gorrite), François Pointet (Vert'libéral), l'écologiste Béatrice Métraux et Jacqueline de Quattro (PLR), un accès à cette forme d'abstraction devrait pouvoir se faire dès l'école primaire. Pascal Broulis (PLR) livre sa «vision de l'école» et n'aborde pas précisément la question, tandis que Guillaume (Toto) Morand et Philippe Leuba (PLR) ne répondent pas du tout. Enfin, François Pointet, proche lui aussi des sciences dures (docteur en maths et informaticien, 24 heures de mercredi), rappelle que «la maîtrise d'un outil ne signifie pas la maîtrise d'une matière». Il verrait bien l'engagement de spécialistes du développement pour réussir la transition numérique de l'école. L'ensemble des réponses des candidats est accessible sur http://informatique.education. ___________________ |