NOUS AVONS LU Approche sémiotique des formes de résistances liées aux usages des supports numériques dans l'éducation Thèse de Anne Sophie Bellair - Université de Limoges - 8 décembre 2016. Extrait de l'annexe (p. 295) Les critiques (des enseignants) s'expriment à différents niveaux et elles se rejoignent toutes sur le même point : les TIC ne sont pas essentielles à l'apprentissage ni au métier d'enseignant. Elles ne comblent pas leurs attentes parce que les TIC ne peuvent pas, selon les enseignants, prendre toute la place. Du coup, les discours expriment parfois de la déception, parfois de l'incompréhension ou encore de la colère. Soit parce qu'ils ont voulu y croire et qu'ils se sont rendu compte que l'usage des TIC était contre-productif ou en contradiction avec leurs attentes, soit parce qu'ils se sentent livrés à eux-mêmes sans objectifs clairs ni formation leur permettant une véritable maîtrise et appréhension des TIC, soit parce que l'institution a une politique d'intégration trop incohérente pour eux. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01435946/ NDLR-EPI : Une thèse de 350 pages intéressante notamment par les entretiens individuels et collectifs avec des enseignants qui nous font redescendre sur terre (après un passage par Foucault, Deleuze et autre Kant). Ça nous change des dithyrambes habituels. On peut ne pas aimer la retranscription de ces entretiens en style parlé (oserait-on le faire pour des médecins ou des ingénieurs ?) mais ils confirment ce qu'on savait déjà : ce n'est pas l'enthousiasme pour le numérique et on entend peu parler de la pratique des outils par les élèves (ce qui confirme l'enquête de la Direction de la prospective et celle de la PEEP dont nous avons déjà parlé). ___________________ |