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Discours du Premier ministre à l'occasion de sa rencontre avec les acteurs français et internationaux de l'économie numérique

Hôtel de Matignon - Jeudi 6 décembre 2012 (extraits)

   Il faut bien sûr renforcer l'attractivité de la France auprès des entreprises numériques, c'est un vrai enjeu, un vrai défi. Parce que je pense profondément que les emplois et la croissance de demain en dépendent. Le numérique, c'est déjà près d'un million d'emplois en France, un quart de la croissance du pays. Qui le sait vraiment ?
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   Renforcer l'attractivité de la France pour vos entreprises suppose d'abord, et c'est un préalable, de créer un environnement favorable à l'innovation sous toutes ses formes.
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   Dans le numérique comme dans le reste, dans l'industrie traditionnelle, la France a une histoire industrielle, avec ses vicissitudes, avec ses ruptures, avec ses souffrances. Mais c'est justement le défi d'une nation industrielle de ne pas seulement regarder vers le passé, mais c'est aussi d'investir dans tout ce qui va préparer l'avenir, qui va garantir que cette histoire qui est la nôtre se poursuive.

   Le numérique irrigue toutes les politiques publiques et nous oblige aussi à les repenser, à les revisiter.
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   C'est donc à un agenda global que mon gouvernement travaille. Il concerne l'éducation et l'enseignement supérieur, la réforme de l'État, de l'action publique ou encore la protection de la vie privée et des libertés individuelles sur Internet. Cet agenda sera débattu lors d'un séminaire gouvernemental qui se tiendra en février et que nous préparons avec Fleur PELLERIN et qui tracera la feuille de route pour les années à venir.
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   Dans les prochaines semaines, nous pourrons annoncer les données sur lesquelles nous souhaitons porter notre effort en priorité.

   Si j'ai parlé du numérique ce soir en votre présence, c'est parce que ce sont aussi des emplois, c'est la croissance de demain. Mais aussi parce que le numérique et les valeurs qu'il porte, l'innovation bien sûr, mais aussi l'entraide, le respect de tous les points de vue exprimés par le peuple de l'Internet, peuvent être le symbole de ce nouveau modèle français que je souhaite que nous puissions construire dans notre pays.
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   C'est justement parce que nous sommes dans une grande période de mutation, au-delà même d'une crise économique et financière, mais une période de mutation, qu'il faut revenir à la source et à la source de ce qui est notre modèle propre, mais qu'il faut réinventer, refonder.

http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/discours-du-premier-ministre-a-l-occasion-de-sa-rencontre-avec-les-acteurs-de-l-eco
http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/interventions/12.06_ discours_du_premier_ministre_a_loccasion_de_sa_rencontre_avec_les_acteurs_francais_et_internationaux_ de_leconomie_numerique.pdf

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Note EPI : Même si le mot tabou n'est pas prononcé, l'informatique est au coeur des activités numériques essentielles pour notre pays. L'informatique sous-tend le numérique comme la biologie sous-tend la médecine et les sciences physiques l'industrie de l'énergie. Or, alors que son impact sociétal et économique explose au 21e siècle, elle reste quasi absente des enseignements scolaires. En effet, une confusion a lieu trop souvent entre les usages du numérique et l'enseignement de la science informatique. Mais il semble qu'un nouveau pas serait franchi avec l'annonce d'une « option de spécialité informatique et sciences du numérique dans chacune des séries du baccalauréat technologique et général » (voir par ailleurs le projet de loi d'orientation et de programmation). Un retard de plus de vingt ans reste à rattraper...

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Association EPI
Décembre 2012

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