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Technologies de l'information et de la communication et indigènes numériques : quelle situation ?

Georges-Louis Baron, EDA, Université Paris-Descartes, Éric Bruillard, STEF, ENS Cachan et INRP, Revue STICEF, Volume 15, 2008, mis en ligne le 29/05/2009.
http://sticef.org

http://sticef.univ-lemans.fr/classement/rech-annee.htm#v15.

   « Les jeunes utilisent beaucoup les technologies de l'information et de la communication dans leur vie quotidienne. Mais dans quelle mesure et comment acquièrent-ils les compétences techniques et les savoirs généraux nécessaires à un usage raisonné de celles-ci ? Cet article, qui reprend des éléments d'un rapport effectué pour le CERI-OCDE en 2008 sur les apprenants du nouveau millénaire (new millenium learners), présente un état de la question et discute certaines des conséquences pour les EIAH.

   Ses principales conclusions sont que si les équipements sont maintenant devenus banals, on attribue aux enfants et aux adolescents, cibles privilégiées pour le marketing, beaucoup plus de compétences que la majorité d'entre eux n'en possède. Par ailleurs, il est bien attesté par les études menées à ce jour que les usages de ces technologies en classe et plus largement en formation, malgré une infrastructure bien développée, restent faibles et qu'il existe un hiatus important entre les pratiques scolaires et celles qui se développement dans la sphère privée. Cet état de fait invite à une réflexion nouvelle sur le développement d'environnements et de ressources à usage éducatif... »

   « De fait, si l'évaluation des compétences est reconnue partout dans le monde, et si différentes certifications existent (en particulier l'ECDL et le Brevet informatique et Internet – B2i en France), il est possible de se demander si ces certifications testent réellement des compétences ou bien si elles vérifient simplement que certaines tâches canoniques peuvent être effectuées. » (p. 7).

   « Finalement, bien des questions restent ouvertes, qui ne sont pas toutes des questions de recherche. Par exemple, celle de la place de l'informatique dans l'enseignement se pose de manière récurrente. Le choix français a été de créer une certification spécifique (le B2i) sans curriculum associé : c'est aux disciplines existantes à prendre en charge la formation des élèves. Ne faudrait-il pas aussi créer des enseignements spécifiques, comme cela est le cas dans d'autres pays industrialisés ? Une étude fondée, comme PISA, sur la comparaison des résultats des élèves de différents pays à une épreuve liée à l'informatique serait susceptible de donner des éléments permettant de fonder des décisions. Mais créer un enseignement spécifique relève à ce jour uniquement de la responsabilité du niveau politique national, de qui dépend également le choix de s'appuyer ou non sur des résultats de recherche. » (p. 10).

http://sticef.univ-lemans.fr/num/vol2008/09r-baron/sticef_2008_baron_09.htm ;
http://sticef.univ-lemans.fr/num/vol2008/09r-baron/sticef_2008_baron_09p.pdf.

http://sticef.univ-lemans.fr/classement/rech-annee.htm#v15.

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Novembre 2009

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