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NOUS AVONS LU 25 ans de Terminal, 25 ans d'information Terminal 93-94 hiver 2005-2006, éditon L'Harmattan.
L'impact des technologies sur l'éducation n'a jamais été la spécificité de Terminal. Ça nous vaut une page en forme de raccourci où l'on peut lire la phrase étonnante à propos de l'année 1979 qui voit la mise en place du plan des 10 000 micro-ordinateurs dans les lycées : « Le gouvernement souhaite que l'informatique s'enseigne comme n'importe quelle autre discipline et entend créer un corps de professeurs spécialistes d'informatique. » Quand on sait l'opposition systématique des gouvernements successifs, de droite comme de gauche, à la création d'un corps d'enseignants d'informatique dans l'enseignement secondaire on ne peut que se demander où Annie Gono a bien pu trouver cela ! Une fois de plus nous répétons à toutes celles et tous ceux qui veulent s'aventurer à écrire sur l'histoire déjà longue de l'informatique pédagogique qu'ils seraient bien inspirés de lire le seul historique, jamais égalé, de la période 1960-1985 (plan IPT compris) : « Pour une histoire de l'informatique dans l'enseignement français, premiers jalons » d'Émilien Pélisset, ex-Président de l'EPI, cofondateur de l'association en 1971. (http://www.epi.asso.fr/revue/histo/h85ep.htm). Si nous avons été déçus par le traitement réservé à l'informatique dans le système éducatif, dans ce numéro spécial, nous reconnaissons bien volontiers que le débat qui a réuni le comité de rédaction est par maints aspects très intéressant. Il permet de mieux comprendre ce que nous savons depuis fort longtemps, un peu grâce à eux, que les technologies de l'information et de la communication (comme toutes les technologies) ne sont neutres ni dans leur conception ni dans leurs applications. ___________________
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Pour les 25 ans de Terminal, différents responsables de la revue se sont penchés sur l'évolution de l'informatique, des réseaux et modes de télécommunication sur un quart de siècle. Force est de constater, reconnaissent-ils, « que les évolutions et surtout les ruptures ont été bien difficiles à anticiper. Et qu'aujourd'hui comme hier, la fascination pour les techniques entraîne des discours sans nuance ».