Burnout et anxiété en milieu scolaire
Nabil Alami, Ahmed O. T. Ahami, Benaissa Badda, Mohammed Latifi, Losseni Fofana
Résumé
L'objectif de cette étude était d'appréhender les relations existantes entre le Burnout et l'anxiété chez des adolescents scolarisé.
Les résultats ont révélé que plus ces enjeux ont de l'importance chez les adolescents, plus ils seront vulnérables au stress et à l'épuisement, alors qu'il n'existe aucune relation entre l'épuisement scolaire et l'anxiété car les personnes qui présentent des schémas anxieux n'ont aucun signe d'épuisement scolaire, toujours selon nos résultats.
Nous avons tenté, dans cet article, de montrer le type de liens qui peut relier le rendement scolaire et la santé psychique, et on peut conclure qu'une bonne santé scolaire et morale conduit à des bons résultats scolaires.
Mots clés : Burnout, Anxiété, Adolescent, milieu scolaire.
Note de la rédaction EPI : Le thème de cet article n'entre pas exactement dans le cadre de nos publications habituelles – TICE, enseignement de l'informatique... Nous le publions quand même car l'échec scolaire est une question, une préoccupation, qui concerne nombre de nos lecteurs, enseignants et étudiants en recherche pédagogique.
Introduction
Notre étude s'inscrit dans le champ de recherche portant sur la dépression chez l'adolescent, dont on sait aujourd'hui que les déterminismes sont multifactoriels. Le facteur scolaire par rapport à la dépression et à l'anxiété fait l'objet d'un intérêt récent. Le stress scolaire se définit comme un état de stress chronique chez des élèves s'étant fixés des buts qu'ils n'arrivent pas à atteindre (que ce soit en termes de performance aux examens ou de relation avec les adultes) ou dont la perception des attentes que l'on peut avoir d'eux dépasse leurs capacités (Ang et Huan, 2006). Plusieurs recherches ont déjà souligné la nuisance de « micro-stresseurs » ou « tracas quotidiens » sur la santé mentale des adolescents, notamment en lien avec la dépression et l'anxiété (Plancherel, Bettschart, Bolognini, Dumont et Halfon, 1997 ; Sim, 2000).
Dans la population générale, la signification du terme de Burnout évolue. Certaines personnes l'utilisent quand elles ont le sentiment de s'ennuyer dans leur emploi et qu'elles sont à la recherche de nouveauté. D'autres l'utilisent pour décrire une dépression majeure...
On peut dire que ce syndrome peut constituer un précurseur d'une dépression réactionnelle, exogène, qui s'étend par la suite à tous les aspects de la vie d'une personne (Bakker et al., 2000). Il se définit comme une réaction à des stresseurs émotionnels et interpersonnels chroniques et prolongés en lien avec le travail et se traduit par trois dimensions : l'épuisement émotionnel, la dépersonnalisation et un manque d'accomplissement personnel (Maslach et al., 2001). Il existe deux modèles explicatifs concernant l'épuisement émotionnel : le premier, selon lequel ce syndrome toucherait plus particulièrement des individus ayant de fortes attentes à l'égard de leur activité et tentant d'atteindre des idéaux qu'ils se sont fixés sans y parvenir ; le second s'appuyant sur une vulnérabilité du fait d'une trop longue exposition à un stress chronique important et à une trop forte pression (Sandra Zakaril et Hossaïn Bndahmane, 2011).
Le terme a été inventé en 1980 (1974) par un psychanalyste américain, Herbert J. Freudenberger en référence à un « incendie intérieur » : « En tant que psychanalyste et praticien, je me suis rendu compte que les gens sont victimes d'incendie, tout comme les immeubles. Sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l'action des flammes, ne laissant qu'un vide immense à l'intérieur, même si l'enveloppe externe semble plus ou moins intacte. »
Dans ces conditions, notre approche, fondée essentiellement sur certains aspects de la personnalité telle que l'anxiété, la dépression et l'intelligence, postule trois hypothèses :
- Plus les élèves présentent de signes de dépressions plus ils sont épuisés à l'école.
- La présence de schémas précoces inadaptés (SPI) provoque l'épuisement scolaire.
- Plus les sujets sont attentifs et intelligents plus ils sont menacés par le burnout.
1 Méthodologie
Participants
Cette étude a été menée auprès de 125 lycéens marocains d'un établissement public de la région de Zagora, commune de Tamzmout, ayant participé, à une étude transversale.
L'échantillon compte 81 garçons et 44 filles avec une moyenne d'âge de 18,4 ans dont 65 en tronc commun (1re année du lycée) et 60 en 2e année du lycée.
Matériel et procédure
Des entretiens semi-directifs, d'une durée d'une heure et demie, étaient menés à la suite du remplissage des questionnaires portant sur l'épuisement scolaire l'anxiété et la dépression.
Les participants étaient rencontrés dans les classes, selon leur disponibilité, après accord préalable demandé à la direction du lycée.
Test d'Inventaire de Burnout de Maslach (MBI)
Nous avons utilisé le test MBI ou échelle d'évaluation « êtes-vous burnout ? », C. Maslach, Susan E. Jackson (1981), où les participants avaient à lire des affirmations qui peuvent être utilisées par un adolescent pour se décrire. Ils devaient estimer à quel point chacune de ces affirmations correspond à ce qu'ils ressentaient. Pour chaque affirmation, ils doivent donnez leur réponse en cochant l'un des chiffres de 1 à 6, qui se trouve à côté de l'affirmation.
Il ressort des résultats trois cas :
- Épuisement émotionnel : le score en % est significatif s'il est supérieur à 50 %
- Désengagement, dépersonnalisation des relations : le score en % est significatif s'il est supérieur à 33 %.
- Accomplissement personnel : le score en % est significatif s'il est inférieur à 66 %
Schémas précoce inadaptés (SPI)
Nous avons utilisés aussi le test des schémas précoce inadaptés de Young.
La notion clé pour Young est celle de schémas précoces inadaptés (Early Mal Adaptative Schémas, EMS), où le mot « précoce » est utilisé dans le sens où ces schémas commencent à s'installer déjà durant l'enfance.
Ces schémas sont des éléments organisés à partir d'expériences et de réactions du passé qui forment la personnalité de l'individu et un ensemble de connaissances stockées en mémoire à long terme.
Lorsqu'ils sont activés, ces schémas sont supposés responsables de troubles de personnalité qui compliquent la prise en charge des patients anxio-dépressifs.
Le sujet doit estimer à quel point chacune des affirmations correspond à l'opinion qu'il se fait de lui-même. Pour répondre, il se base sur ce qu'il ressent réellement. Pour chaque affirmation, le sujet donne sa réponse en faisant une croix dans l'un des petits carrés correspondant aux réponses « oui » ou « non », pendant l'enfance et actuellement.
Les résultats sont analysés à l'aide des logiciels spss et statistica.
2. L'épuisement scolaire en général
2.1. Épuisement émotionnel
L'épuisement émotionnel (ou syndrome anxieux dépressif) : il témoigne d'une fatigue ressentie à l'idée même du travail, fatigue chronique, troubles du sommeil, troubles physiques. À travers notre étude, la fréquence des étudiants qui n'ont aucune motivation par leur travail à l'école ne représente que 20 % de l'ensemble des étudiants (tableau I).
Tableau I : Fréquence des étudiants en situation d'épuisement émotionnel.
|
Fréquence |
Pourcentage |
1-oui |
23 |
20,0 |
2-non |
92 |
80,0 |
Total |
115 |
100,0 |
Désengagement, dépersonnalisation
La dimension du désengagement et de la dépersonnalisation touche la majorité des étudiants de notre étude (50,4 %) : cette dimension se traduit par une vision de la personne comme un adversaire ou un objet, et peut aller jusqu'à des conduites de maltraitance (Freudenberger ; 1987).
Tableau II : Fréquence des étudiants en situation de désengagement et dépersonnalisation.
|
Fréquence |
Pourcentage valide |
1-oui |
55 |
47,8 |
2-non |
60 |
52,2 |
Total |
115 |
100,0 |
Accomplissement personnel
Il se caractérise par un sentiment d'incompétence professionnelle et de manque de réalisation personnelle dans le travail. Elle s'accompagne d'une diminution de l'estime de soi et du sentiment d'auto-efficacité, il touche presque la moitié (47,8 %). (tableau III)
Tableau III : Fréquence des étudiants en situation d'accomplissement personnel.
|
Fréquence |
Pourcentage valide |
1-oui |
55 |
47,8 |
2-non |
60 |
52,2 |
Total |
115 |
100,0 |
Épuisement scolaire total
Concernant les élèves touchés par les trois composantes du burnout, c'est-à-dire : un épuisement émotionnel supérieur à 50 %, un désengagement, une dépersonnalisation des relations supérieures à 33 % et un accomplissement personnel inférieur à 66 %, ils sont au nombre de 13 sur 115 valide soit 11,3 %.
2.2. L'épuisement scolaire selon le sexe
Tableau croisé1 : Épuisement émotionnel et sexe.
|
Épuisement émotionnel |
|
1-oui |
2-non |
Total |
SEXE |
1-M |
16 |
58 |
74 |
2-F |
7 |
34 |
41 |
Total |
23 |
92 |
115 |
Khi2=0.341 ; ddl =1 ; p=0.372
Le pourcentage des élèves touchés par l'épuisement émotionnel est faible (20 %), avec (78 %) pour les garçons et (22 %) pour les filles, avec une corrélation non significative (p=0,372).
Tableau croisé 2 : Désengagement, dépersonnalisation et sexe
|
Désengagement et dépersonnalisation. |
Total |
1-oui |
2-non |
SEXE |
1-M |
33 |
41 |
74 |
2-F |
25 |
16 |
41 |
Total |
58 |
57 |
115 |
Khi2=2.83 ; ddl =1 ; p=0.06
Le désengagement, la dépersonnalisation touche presque la moitié des garçons (45 %) alors qu'il touche la plupart des filles (55 %) et en générale il touche les garçons (60 %) plus que les filles (44 %). avec une corrélation non significative (p=0,06).
Tableau croisé 3 : Accomplissement personnel et sexe.
|
Accomplissement personnel |
Total |
1-oui |
2-non |
SEXE |
1-M |
29 |
45 |
74 |
2-F |
26 |
15 |
41 |
Total |
55 |
60 |
115 |
Khi2=6.2 ; ddl =1 ; p=0.01
Concernant l'accomplissement personnel, les garçons sont plus touchés (61 %) que les filles (39 %), avec 60 % des garçons qui ont un accomplissement personnel et 36,5 % pour les filles, avec corrélation significative (p=0,01).
2.3. L'épuisement scolaire et rendement scolaire
La figure ci-dessous représente la relation entre l'épuisement scolaire et le rendement scolaire.
On peut observer qu'il y a une relation significative entre un bon rendement scolaire et l'épuisement, car les élèves ayant des mentions Assez bien (AB) et Bien ont un accomplissement personnel et un épuisement émotionnel, par contre ceux qui ont de faibles moyens, passable (pass) et médiocre (Medi), et cela confirme d'autres résultats tels que ceux de Salmela-Aro, Kiuru et Nurmi (2008), ou ceux de Sandra Zakari et Hossaïn Bendahman (2011), qui ont constaté qu' au travers des différents témoignages que, plus la scolarité tient une place centrale dans la vie du sujet - que ce soit sur le plan familial, sur le plan de son orientation ou encore sur un plan proprement personnel d'estime de soi -, plus la sanction des résultats aura d'importance également.
2.4. L'épuisement scolaire et schéma précoce inadaptés
Concernant la figure ci-dessous, et l'épuisement scolaire, on a choisis d'étudier la relation entre schémas de Young incluant l'anxiété dans leur définition tel que le sentiment de vulnérabilité, et les schémas référant à une perte ou à une crise relationnelle tel que l'abondant, l'attachement et la méfiance (Santé mentale au Québec, 2004, XXIX, 1, 53-60), on peut dire qu'il n'existe aucune relation entre l'épuisement scolaire et l'anxiété car les personnes qui présentent des schémas anxieux n'ont aucun signe d'épuisements scolaire.
3. Discussion
Dans cette étude on avait le but d'apporter un éclairage supplémentaire concernant le rôle du facteur scolaire vis-à-vis du syndrome d'épuisement scolaire et son lien à l'anxiété et la dépression chez l'adolescent.
Tout d'abord, on peut noter que, à l'instar de ce qui a été relevé dans les études antérieures chez des adolescents (Slivar, 2001), il est possible d'observer une symptomatologie propre à ce syndrome et que le stress scolaire peut être lié au moral des lycéens. D'autre part, le burnout à cet âge présente les mêmes caractéristiques que le burnout à l'âge adulte chez des sujets en situation professionnelle dans les rapports qu'ils entretiennent au stress et à la dépression tel que démontré par Maslach et al. (2001) ou encore Zapf et al. (2001). Une étude qualitative telle que celle réalisée ici, permet de relever que, de façon similaire à ce qui est observé chez l'adulte en lien à l'activité professionnelle, les adolescents rapportant avoir traversé un épisode d'épuisement le rattachent dans leur récit directement à leur scolarité. D'autres études s'étant penchées sur la question chez des étudiants (Gan, Shang et Zhang, 2007 ; Cushman et West, 2006) et ont de la même manière observé des liens entre stress, burnout et dépression. S'agissant de ces même liens, et chez des adolescents, l'approche qualitative permet de façon rétrospective au travers des différents témoignages d'approfondir la compréhension de la nature de ces liens en terme de causalité. En effet, il est possible ici d'aller au-delà des liens de corrélation grâce aux témoignages qui apportent des indications quant à la survenue de l'apparition de différentes manifestations d'anxiété, d'épuisement voire de dépression et ce qui a pu, selon le sujet, en être la ou les causes.
Selon les observations de Salmela-Aro, Kiuru et Nurmi (2008), on remarque également que la question des enjeux relatifs à la scolarité tient une place centrale dans la problématique du burnout à l'adolescence et dans une moindre mesure par rapport à toute question relative au stress scolaire. On observe, en effet, au travers des différents résultats relevés pour le thème du stress et de la pression en lien à la scolarité que, plus ces enjeux ont de l'importance, plus le sujet sera vulnérable au stress et à l'épuisement. On constate, au travers des différents témoignages que, plus la scolarité tient une place centrale dans la vie du sujet – que ce soit sur le plan familial, sur le plan de son orientation ou encore sur un plan proprement personnel d'estime de soi –, plus la sanction des résultats aura d'importance également. Dès lors, il est aisé de comprendre l'engrenage que peut constituer pour certains la situation d'évaluation à répétition propre au contexte scolaire et à la vie des élèves. La peur de l'échec ou l'échec en tant que tel peut faire, dans ce cas, le tronc commun d'une multitude de « micro-stresseurs » quotidiens et vient occulter toute possibilité d'épanouissement du sujet (Sandra Zakari et Hossaïn Bendahman ; 2011).
Enfin, il serait commun de penser qu'une dépression sur le plan scolaire est forcément synonyme d'échec de longue durée et qu'une « bonne santé scolaire » serait au contraire l'apanage des « bons élèves. »
Conclusion
Nous avons tenté, dans ce bref article, de montrer le type de liens qui peut relier le burnout et anxiété. Cela renvoie à l'enjeu entre symptômes et caractéristiques structurelles de la personnalité, On a constaté, à l'aide des analyses transversales, que la complexité de la problématique ne peut être polarisée en ces termes. Les tableaux d'élèves sans difficultés, voire excellents, qui du jour au lendemain craquent ou, au contraire, ceux d'élèves n'éprouvant aucun stress face à des résultats moyens, voire faibles, en sont la démonstration. La subjectivité des notions d'échec et de réussite renvoie autant à la subjectivité des enjeux qui constituent la scolarité qu'au ressenti de bien-être ou de mal-être relatif à cette dernière.
Pour finir, s'agissant du rôle que peut jouer le facteur scolaire vis-à-vis d'une dépression n'ayant pas de rapport à la scolarité en premier lieu, deux entretiens démontrent que les deux semblent fortement imbriquées. Ceci du fait que les énoncés relatifs à l'un ne sont pas clairement différenciés des énoncés relatifs à l'autre dans le sens où, si une première catégorie peut être détachée par son appartenance à la dépression elle-même, la catégorie du stress et de la pression relève, pour sa part, de nombreuses inférences renvoyant à un vécu dépressif rattaché causalement à la scolarité. Là encore, il s'agira d'interroger la place que vient tenir la scolarité dans la dynamique psychique de la personne.
Nabil Alami 1
Ahmed O. T. Ahami 1
Benaissa Badda 1, 2
Mohammed Latifi 3
Losseni Fofana 4
1- Laboratoire de Neurosciences et de Nutrition, U.F.R. de Biologie Humaine et Santé des Populations, Département de Biologie, Faculté des sciences, B.P. 133, 14000 Kenitra.
2- CRP2C (EA 1285), Université Rennes 2 Haute Bretagne, place Henri Le Moal, 35043 Rennes Cedex.
3- Laboratoire de Génétique & Biométrie, Faculté des Sciences Ibn Tofail Kenitra.
4- INSERM Paris, France.
Bibliographie
Ang, R. P. et Huan, V.S. (2006). Relationship between Academic Stress and Suicidal Ideation : Testing for Depression as a Mediator Using Multiple Regression, Child Psychiatry, 37, p. 133-143.
Bakker, A. B., Schaufeli, W. B., Demerouti, E., Janssen, P. M., Van Der Hulst, R. et Brouwer, J. (2000). Using Equity Theory to Examine the Differences between Burnout and Dépression, Anxiety, Stress and Coping,13, p. 247-268
Freudenberger, H. (1987). L'épuisement professionnel : La Brûlure interne, Québec :Gaétan Morin Éditeur.
Gan, Y., Shang, J. et Zhang Y. (2007). Coping Flexibility and Locus of Control as Predictors of Burnout among Chinese College Students. Social Behavior and Personality, 35(8), p. 1087-1098.
Maslach, C., Schaufeli, W. B. et Leiter, M. P. (2001). Job Burnout. Annual Review of Psychology, 52, p. 397-422.
Plancherel, B., Bettschart, W., Bolognini, M., Dumont, M. et Halfon, O. (1997). Influence comparée des évènements existentiels et des tracas quotidiens sur la santé psychique à la préadolescence, Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence, 45, p. 126-138.
Salmela-Aro, K., Kiuru, N. et Nurmi, J. E. (2008). The Role of Educational Track in Adolescents' School Burnout : A Longitudinal Study, British Journal of Educational Psychology, 78(4), p. 663- 689.
Zakari, S., Walburg, V. et Chabrol, H. (2008). Étude du phénomène d'épuisement scolaire, de la dépression et des idées de suicide chez des lycéens français, Journal de Thérapie comportementale et Cognitive, 18(3), p. 113-118.
Zapf, D., Seifert, C., Schmutte, B., Mertini, H. et Holz, M. (2001). Emotion Work and Job Stressors and their Effects on Burnout, Psychology and Health, 16(5), p. 527-45.
|