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Culture, formation... et emploi en informatique L'éducation, c'est bien connu, forme l'homme, le travailleur et le citoyen. L'enseignement scolaire donne la culture générale à toute une génération. Bien connu également le fait que l'éducation est un facteur de croissance, de création de richesses. Moins connue est la dernière note trimestrielle de l'APEC (Association pour l'Emploi des Cadres) pour laquelle une amélioration est en vue pour l'emploi des cadres informatiques [1]. Selon l'APEC, 21 % des entreprises prévoient d'embaucher des cadres informatiques fin 2010. Ces derniers s'en sortent mieux que leurs homologues des secteurs RH et médico-social, mais moins bien que ceux de l'administration-finance (31 %), les services techniques (29 %) ou encore la production-chantier (25 %). D'une manière générale, l'informatique reste l'un des premiers secteurs recruteurs de cadres [2]. Les SSII et les éditeurs de logiciels recrutent toujours entre 10 et 20 % des promotions d'ingénieurs qui arrivent sur le marché du travail. Si, à moyen terme, les métiers de développeur ou d'analyste programmeur vont être moins pourvoyeurs d'emploi (selon une enquête prospective La note trimestrielle de l'APEC apporte également un éclairage sur les difficultés rencontrées par les recruteurs pour pourvoir leurs offres. S'ils sont en moyenne 58 % (tous secteurs confondus) à en avoir rencontré, cette proportion grimpe à 71 % pour les recruteurs appartenant au secteur informatique. Un taux qui peut toutefois s'expliquer au regard du nombre moyen de candidats postulant pour une offre, beaucoup plus faible dans l'informatique (29 candidatures pour une offre) qu'ailleurs (138 pour la communication/création par exemple). Or l'on sait que la réussite de l'enseignement supérieur se joue en amont, dans l'enseignement scolaire. Du point de vue qui nous intéresse, la création à la rentrée 2012 d'un enseignement de spécialité optionnel « Informatique et sciences du numérique » en Terminale S est donc une bonne chose. Idem pour le bac STI2D qui proposera la spécialité « Système d'Information et Numérique » et pour les enseignements d'exploration en seconde (Sciences de l'ingénieur, Méthodes scientifiques), mis en place à la rentrée 2010, qui comportent des éléments d'informatique générale. Lors du prochain salon Educatice 2010, le jeudi 25 novembre à 15h45, une table ronde sera consacrée à ce nouveau paradigme éducatif correspondant au « Monde qui devient numérique » [3]. Elle sera l'occasion de faire un point sur ces dossiers institutionnels aux plans des contenus scientifiques, de la pédagogie de l'informatique, des documents produits, de la formation des enseignants, de l'engagement de la communauté scientifique et des modalités de mise en oeuvre. Je l'animerai. Elle réunira Robert Cabane, IGEN de mathématiques, titulaire d'une lettre de mission signée par le Ministre de l'Éducation nationale pour l'organisation de cet enseignement « Informatique et sciences du numérique » ; Gilles Dowek, directeur de recherches à l'INRIA ; Abdellatif Kbida, professeur de mathématiques ; Thierry Viéville, directeur de recherches à l'INRIA. Le 15 novembre 2010 Jean-Pierre Archambault NOTES [1] http://www.journaldunet.com/solutions/emploi-rh/marche-emploi-et-recrutement-apec-fin-2010.shtml [2] http://www.letudiant.fr/jobsstages/Target-carrieres/target-carrieres-ingenieur/le-diplome-dingenieur-une-valeur-sure-sur-le-marche-de-lemploi-12979/informatique-toujours-des-postes-a-pourvoir-11545.html [3] http://www.educatec-educatice.com/animation_30_396_418_p.html?cid=393 ___________________ |
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