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Une enquête sur l'insertion des diplômés de l'université

Sur le site Réussir ma vie, lundi 6 décembre 2010 (extrait).

   Le ministère de l'Enseignement supérieur a publié à l'automne 2010 la première enquête nationale sur l'insertion des étudiants ayant un master de l'université. Trente mois après avoir obtenu leur diplôme, plus de 90 % d'entre eux ont un emploi.

   Longtemps suspectées de ne pas conduire à l'emploi, les universités françaises n'avaient jusque-là aucun chiffre à fournir aux étudiants quant à leurs chances d'insertion professionnelle, contrairement aux grandes écoles qui suivent leurs diplômés.

   L'enquête réalisée par le ministère de l'Enseignement supérieur entre décembre 2009 et juillet 2010 est d'autant plus intéressante. Elle a porté sur les étudiants qui ont obtenu leur master en 2007 dans l'ensemble des universités françaises et les diverses disciplines. Trente mois après, avaient-ils un emploi ? Étaient-ils en CDD, en CDI, en intérim ? Travaillaient-ils pour le public, le privé et dans quel secteur ?

   Globalement, toutes disciplines et universités confondues, au niveau national, le chiffre est plutôt bon : 91,4 % des étudiants ayant obtenu un master ont un emploi trente mois après. Un chiffre comparable à celui des grandes écoles (92 %) ! Ceci englobe toutefois toutes les catégories de contrat et tous les types d'emploi et n'indique pas si les diplômés travaillent sur un poste correspondant à leur qualification.

   Il y a sur ce point des différences sensibles entre les disciplines et c'est un des aspects les plus intéressants de l'enquête de montrer qu'il y a des filières plus « sûres » que d'autres pour l'emploi, ou qui conduisent plus facilement à des emplois stables de cadres.

   Ainsi, le domaine « Droit, Économie, Gestion » est assez homogène en terme d'insertion, avec des taux allant de 91 % (économie) à 92,6 % (gestion) comme en termes de taux d'emplois stables ou de pourcentage de cadres ou professions intermédiaires parmi les emplois occupés. Les disparités se situent plutôt au niveau des employeurs de ces diplômés (forte proportion de fonction publique en droit, d'entreprises privées en gestion).

   Le domaine « Lettres, Langues, Arts » (LLA) se caractérise par des conditions d'insertion moins bonnes : un taux d'insertion plus faible que la moyenne (87 % contre 91,4 %), un taux de temps partiel nettement plus élevé (16 % contre 6 %), une part de cadres et professions intermédiaires et un taux d'emplois stables plus faibles. Il faut en tenir compte si vous vous engagez dans ce type de filière : mieux vaut bâtir vite un projet professionnel réaliste, soit en acquérant une double compétence (par exemple langues et droit), soit en empruntant une passerelle pour se professionnaliser et entrer en entreprise ou dans la fonction publique

L'informatique et les sciences de l'ingénieur en tête

   Sans surprise, ce sont deux disciplines scientifiques qui remportent la palme : l'informatique a le taux d'insertion le plus élevé (plus de 96 %) et les sciences de l'ingénieur (93 %). Les emplois occupés sont souvent des emplois de cadres ou professions intermédiaires (90 % en sciences de l'ingénieur et 92 % en informatique) et les taux de temps partiel sont faibles. »

http://www.reussirmavie.net/Premiere-enquete-sur-l-insertion-des-diplomes-de-l-universite_a1057.html

Tous les résultats sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid24447/taux-d-insertion-professionnelle-des-etudiants.html

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Association EPI
Décembre 2010

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