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NOUS AVONS LU Éducation nationale : changer le logiciel Par Maurice Ronai, lundi 6 février 2006 à 11:59.
Comme remède les auteurs proposent la « diversification des modèles » et la « multiplication des approches » en utilisant massivement les outils et ressources numériques. Certes, mais ils restent « politiquement correct », dans le cadre de l'utilisation des TIC par les disciplines traditionnelles sans poser, au moins, la question de l'opportunité d'un enseignement de l'informatique et des TIC dès l'enseignement secondaire. Ils dénoncent à juste titre l'insuffisance de la formation des enseignants « qui n'a pas toujours abouti », les incohérences du système « qui continuent à produire leurs effets ravageurs », l'insuffisance de la politique logicielle, politique « qui conditionne pourtant la place de notre pays et de ses valeurs dans le concert mondial ». Nous sommes là d'accord avec eux. L'EPI a d'ailleurs eu l'occasion de plaider tout cela auprès des ministres de l'Éducation nationale successifs ou des membres de leurs cabinets... afin de mettre en actes. Toujours écoutée, pas souvent entendue ! Le texte se termine par une douzaine de propositions avec lesquelles nous sommes globalement d'accord tant elles sont les nôtres, pour la plupart, depuis des années. ___________________
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Quel constat accablant pour le système éducatif ! : l'Éducation nationale, ce serait une organisation du XIXe, avec des outils obsolètes, des technologies datées (la classe, le cours magistral, la durée des cours, le tableau noir, le manuel scolaire...), l'accroissement des inégalités scolaires, le recul des pourcentages des enfants issus des milieux modestes, la réduction des choix offerts en termes de diversification d'options (on se souvient de la suppression, par deux fois, de l'option informatique des lycées par un gouvernement de Gauche ), un niveau scolaire en chute, le malaise des enseignants, l'illettrisme, la violence, la frustration des personnels... 