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NOUS AVONS LU Formation aux nouvelles technologies en Suisse : « doing » ou « thinking » ? par Laurent Bardy, juillet 2002. Laurent.Bardy@gmx.ch.
Comme des analphabètes de temps modernes, sans même s'en rendre compte ni le vouloir, ces jeunes font naître aux yeux des observateurs l'illusion d'une certaine maîtrise des TIC. Ceci étant d'autant plus aisé que ces derniers se débrouillent souvent encore moins bien que nos élèves dans ce domaine. Dès lors, là où le professeur d'informatique expérimenté ne verra que l'exercice d'une aptitude tout à fait ordinaire en rapport avec l'âge de l'utilisateur, ces mêmes observateurs seront impressionnés de voir un élève effectuer avec peine une opération anodine aboutissant approximativement au résultat escompté. Il n'est pas rare que l' on crie ici au génie... » Que pourrions nous rajouter ! http://www.det.fundp.ac.be/cefis/publications/autres/edutech.pdf. ___________________
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« ... Notre expérience de formateur aux nouvelles technologies de l'information nous a convaincu du potentiel d'apprentissage remarquable de nos jeunes dans les domaines informatiques. En revanche, elle nous a également montré les importantes lacunes de notre système de formation contemporain. S'il est vrai qu'une observation superficielle tend à montrer que nos élèves se débrouillent avec leur ordinateur, un regard plus approfondi nous a fait prendre conscience que, généralement, cette débrouillardise est particulièrement laborieuse, peu productive et témoigne de tout sauf d'une véritable maîtrise de l'instrument de travail. Les élèves réellement handicapés par ce manque de maîtrise ne sont pas rares. Situation d'autant plus préoccupante que, trop souvent, ni ces élèves ni les personnes ayant la responsabilité de leur formation ne sont véritablement conscients de ces lacunes.