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NOUS AVONS LU Trois questions à Michel Gondran interviewé par Pierre Berger dans Stic-Hebdo n° 19 du 24 mai 2004
Or un premier modèle est rarement le meilleur et le plus simple. Disons que c'est un théorème d'existence, il prouve que la modélisation est possible. À partir de là, il faut se mettre au travail pour trouver la modélisation la plus simple. J'ai pu hélas constater, en informatique de gestion notamment, que les modèles de conception étaient aussi incompréhensibles pour les maîtres d'oeuvre que le modèle technique : un "paquet de nouilles" trop gros pour être utilisable. Le vrai point, pour les méthodes formelles, c'est de rester lisible. (...) Il faut donner aux élèves de la modélisation à faire, avec des exercices. Je le fais, notamment dans mes cours à Dauphine. » On lira avec intérêt l'ensemble de l'interview sur : ___________________ |
« La modélisation est le fil conducteur de mes recherches. Avec deux mots-clés : cohérence et lisibilité. (...) La cohérence conduit à approfondir la modélisation avec rigueur. (...) La cohérence conduit aussi à aller plus loin dans la description du réel. (...) La plupart du temps, celui qui a réussi à modéliser un problème en est tellement satisfait qu'il s'arrête là.