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NOUS AVONS LU
Un éditorial d'Anne Marie Bardi, IGEN, dans lequel on peut lire : Qu'ajouter à cela, sinon le souhait que l'inspection générale ne se contente pas de déclarations mais agisse de façon volontariste dans ses domaines de compétence (nous pensons tout particulièrement aux programmes d'enseignement, à la formation initiale des enseignants sanctionnée par les concours de recrutement). Des constats de carence, fussent-ils lucides, ne suffisent plus. La rubrique « Pratiques » avec quatre articles traitant : d'une heure de cours conçue comme un parcours interactif sur le thème du conte ; d'Alinéa, base de données en ligne proposant des critiques littéraires rédigées par des élèves pour les élèves ; de l'apport des TICE à l'insertion d'élèves malentendants dans des classes au cursus normal ; de la toile et du droit. Dans la rubrique « matériels et systèmes » : une présentation rapide de la suite bureautique Star Office (gratuite) ; l'utilisation des calques avec Dreamweaver 2 (version largement diffusée quasi gratuitement). Nous saluons cette volonté, qui est également celle de l'EPI (notamment par sa Bourse de diffusion), de promouvoir les logiciels de qualité à faible coût. Et dans la rubrique « Forum » : une analyse d'un article publié dans la revue Sciences et techniques éducatives (cf. www.inrp.fr/atief) dans lequel deux universitaires en poste en IUFM (Sylvie Normand et Éric Bruillard) s'interrogent sur la compréhension qu'ont les futurs enseignants du fonctionnement des applications informatiques. Il apparaît à l'évidence (malheureusement pas pour tous les décideurs) qu'une formation et qu'une réflexion approfondie sur l'usage des TICE sont plus que jamais indispensables. Qui disait devant nous au 110 que la formation des enseignants était inutile « tant les choses sont devenues simples » ? (son nom commence par un D...). Enfin Jean-Pierre Archambault, membre du CA de l'EPI, continue sa réflexion sur l'économie de l'immatériel et notamment la place des logiciels libres. « Si les potentiels de développement sont réels pour les espaces public et associatif, la question demeure de savoir (dans le secteur privé) de quel côté penchera la balance ». Il semble qu'il soit effectivement trop tôt pour le dire. ___________________ |
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