NOUS AVONS LU L'ÉTUDIANT CHERCHEUR EN LITTÉRATURE Y. Chevrel - Paris - Hachette (supérieur) - 159 pages - 1992. L'intégration des outils informatiques commence à se faire dans les études de lettres. Ce guide d'initiation à la recherche littéraire, conçu pour un public d'étudiants en maîtrise ou en 3e cycle, français ou francophone, présente en huit chapitres très clairs ce qu'il faut savoir sur la recherche en littérature. Il en décrit l'organisation générale, il insiste sur la notion de texte, il définit les principes et les méthodes de travail qu'une recherche rigoureuse se doit de respecter. Il évoque quelques grandes orientations de recherche et les difficultés que l'on rencontre pour s'informer. Il se clôt par des conseils sur la rédaction et la présentation d'une recherche. Il comporte enfin, au passage (p. 117-119) les apports de l'informatique. "Nous sommes effectivement aux débuts de métamorphoses importantes, constate Y. Chevrel, dans les conditions de travail dans ce domaine : accès aux documents, stockage des données, recherche d'informations, traitement de texte, etc. Autant de domaines dans lesquels une "révolution est en train de s'opérer" et pour lesquels ce guide constitue une initiation précieuse à propos des "banques de données", des "éditions de textes", des "travaux de stylistique", des "travaux de critique littéraire" et des revues consacrées aux relations entre l'informatique et la littérature. D'UN PROVERBE À L'AUTRE
LE PASSIF EN ALLEMAND
LE PASSIF EN ESPAGNOL
EXPÉRIMENTATION ASSISTÉE PAR ORDINATEUR (EXAO) Michel Guillier, René Leray - 166 pages - 120 F - CRDP des Pays de Loire - Chemin de l'herbergement - 44076 Nantes cedex 03. Au sommaire de ce livre : Généralités (les logiciels d'ExAO, configuration d'une chaîne, organisation du disque dur et installation de fichiers, commandes du DOS, capteurs,...). Respiration, Assimilation chlorophylienne. Activités enzymatiques. Electrophysiologie. Communication animale. Exercices. SOS dépannage (dont un numéro minitel !). Cet ouvrage, préfacé par R. Demounem, Doyen de l'Inspection générale de Biologie-Géologie, est le fruit de l'expérience de deux collègues du lycée Schuman-Europe à Cholet. Il sera très utile à la formation initiale et continue des professeurs et des personnels de laboratoire. Nous en recommandons l'achat à tous les établissements déjà engagés ou souhaitant s'engager dans l'ExAO. DÉCLARATIONS DU CONSEIL NATIONAL DES PROGRAMMES Tout n'est pas mauvais dans ces textes ; dans le passé on aurait aimé avoir des déclarations semblables, mais pour les années 90 c'est peu ! Inutile de rappeler les bonnes choses ; chacun à l'EPI pourra les énumérer facilement encore que beaucoup des aspects positifs sont atténués par des restrictions ou des repentirs (modestie des ambitions de la proposition 4, de l'évaluation dans la 8 : on retrouve les concours !)... Nous nous en tiendrons à quelques remarques critiques ne prétendant pas faire ici l'analyse du texte (voir par ailleurs l'éditorial du Bulletin n° 68 et celui de ce Bulletin). L'insistance avec laquelle le CNP veut réduire l'informatique au seul rôle d'outil dans les disciplines traduit conservatisme pédagogique et méconnaissance de l'impact de l'informatique sur l'enseignement lui-même dans ses méthodes mais aussi dans ses contenus et ses fondements. Sacraliser ainsi le système d'enseignement actuel c'est conforter la sédimentation disciplinaire, l'idée que les savoirs sont acquis et qu'enseigner c'est les faire passer, les entonner aux élèves. On est revenu bien avant 1968 ! Tous ceux qui ont utilisé l'ordinateur savent qu'on ne sépare pas facilement usage de l'outil et contenu pédagogique, que l'informatique pédagogique conduit à la remise en cause des pratiques et des contenus. L'outil n'est pas neutre vis-à-vis des savoirs. Opposer l'usage "presse-bouton" et l'étude de la conception, de la réalisation et du fonctionnement des machines c'est ignorer l'informatique qui ne saurait se réduire à ces deux extrémités ou c'est être de mauvaise foi. Il est navrant de retrouver encore en 1992 l'analogie avec l'automobile si souvent utilisée par les adversaires de l'informatique pédagogique... où sont les usages de l'auto dans l'enseignement ? Avec l'informatique qui est bien autre chose, l'enseignant enseigne autrement et autre chose. L'élève refuse aussi cette séparation usage/fond et change d'attitude vis-à-vis du maître, du travail intellectuel, des outils et des savoirs... L'intérêt principal de l'informatique réside dans ce pouvoir de transformation pédagogique de tous les éléments du système d'enseignement atteint dans sa "forme" comme dans son "fond". Ici le style comminatoire du texte (on doit, il faut, il est inutile de...) n'est pas de mise. Dans un tel cadre l'adjonction d'éléments "modernistes" rend souvent le texte confus voire incohérent : - une certaine reconnaissance des effets particuliers de pratiques nouvelles (impossibles sans l'informatique) plonge le CNP dans l'embarras ; certes cela facilite "l'approfondissement du travail intellectuel (ce qui signifie ?) et doit entraîner une réflexion approfondie (vive la profondeur !) renvoyée à la réflexion des GTD mais dans le cadre disciplinaire ! (cf. pages 9 et 10). "Dégager ainsi en touche n'est pas toujours possible et avec les calculatrices et les examens il faut trouver une solution : l'embarras conduit à proposer de couper les épreuves en deux... la chèvre et le choux ! Surtout ne posons pas la question de la transformation des épreuves, des examens qui traduirait une transformation de l'enseignement ! - le souci de "ne pas figer le système d'enseignement" conduit à souhaiter l'introduction de l'informatique dans les examens, à modifier les apprentissages et le métier de l'enseignant mais pas l'enseignement lui-même, pas le rapport de l'élève au savoir... - justifier l'utilisation de l'informatique dans l'enseignement par le fait que l'informatique est partout dans la société (comme l'automobile !!) et écrire ailleurs que ce sont les besoins pédagogiques qui doivent en décider, est-ce cohérent ? Comment prétendre maintenir le cadre disciplinaire tout en valorisant des nouveautés qui mettent en cause le cloisonnement des disciplines (personnalisation, individualisation de l'enseignement, initiatives aux élèves, réseaux et échanges ...) ? La lexicométrie ne concerne pas que le Français ! Tout traitement de données peut intéresser plusieurs disciplines... Ecrire qu'un élève utilisant un traitement de texte "fait de la dactylographie assistée par ordinateur" c'est écrire une sottise. Ce n'est pas de la dactylographie, et le traitement de texte permet bien d'autres choses et dans des disciplines différentes. Il est dommage pour l'informatique pédagogique qu'un texte de cette importance soit parfois si faible. ACTION POÉTIQUE 129/130 - INFORMATIQUE - KAOS 3 Avon - 4ème trimestre 1992. Ce numéro double de la revue Action poétique, associé aux n°3 de la revue informatique Kaos et à une disquette intitulée "Kaos-Action poétique", est entièrement consacré à la création poétique. Il s'agit en effet d'un numéro mixte, qui essaie de "montrer par une approche créative" en quoi se manifestent, depuis 1984, des "pratiques novatrices" dans le domaine de l'écriture, et qui a été "conçu comme un dialogue entre le volume habituel sur papier et la disquette informatique inhabituelle". Les deux supports sont complémentaires : les textes imprimés portent sur ce pour quoi la disquette n'est pas faite, la disquette apporte à l'inverse à l'imprimé ce qu'il lui manque. Ouverte par un éditorial, "Pourquoi ce numéro ?", par J.-P. Balpe, la première partie se présente comme une "défense" en faveur d'une littérature désormais "immatérielle" et de la création poétique par l'informatique, avec des témoignages ou des réflexions, souvent vibrantes de passion, de P. Gresset, A. Violle, J. Lasserre, Cl. Adelen, M. Etienne, G. Jouanard et H. Deluy. La seconde partie, la disquette "Kaos", correspond à ce qui en serait son "illustration, utilisable sur tout ordinateur Macintosh, avec quatre types d'applications informatisées : des programmes de "lecture scénarisée", des logiciels de génération de poèmes, des fragments d'une anthologie et des créations originales à partir de textes inédits. En ce sens, ce numéro se veut seulement une "inscription dans des pratiques" littéraires nouvelles. Il manifeste peut-être aussi l'émergence d'une autre conception de la littérature, encore à venir, que ces premiers témoignages refusent d'enfermer dans des définitions trop étriquées. LES MOTS DE MOLIÈRE. LES QUATRE DERNIÈRES PIÈCES À TRAVERS LES NOUVELLES TECHNOLOGIES H. de Phaleze - collection CAP'AGREG n°3 - Paris - Nizet - 1992 - 157 p. Avec ce nouveau volume consacré à Molière, cette collection fournit aux étudiants qui veulent préparer les concours des agrégations de lettres classiques et de lettres modernes un instrument de travail précieux. Sur les quatre dernières pièces qui ont été composées par Molière et qui ont été retenues au programme de ces concours, l'ouvrage propose sous une forme pré-traitée l'ensemble des données informatiques dont on peut disposer sur ces oeuvres en recourant aux nouvelles technologies, aux banques de données, aux disques optiques numériques, aux logiciels d'analyse textuelle. Ces informations portent sur les événements historiques, les écrivains, les genres, les oeuvres, le vocabulaire, les thèmes, l'amour, la société, l'argent, la littérature, la médecine et aussi sur le théâtre dans le théâtre. Les outils informatiques utilisés ne sont pas décrits. Ils l'ont été abondamment dans les deux ouvrages précédents du même auteur, dans la même collection : n°1 : Compte "A Rebours". L'oeuvre de Huysmans à travers les nouvelles technologies, n°2 : Renan tous comptes faits. "Souvenirs d'enfance et de jeunesse" à travers les nouvelles technologies. Ils montrent comment le recours à des ordinateurs peut permettre de transformer les méthodes de travail dans les disciplines littéraires. GESTION DE RESEAUX : CONCEPTS ET OUTILS Arpège [1] - 272 pages - 1992 - 150 F - Ed. Masson. Dans cet ouvrage publié avec le concours du Ministère de la Recherche et de l'Espace, cinq ingénieurs d'horizons divers, aux spécialités complémentaires, tentent de brosser un tableau de l'état de l'art en matière de "gestion des réseaux" de communication. L'effort de synthèse fait par les auteurs aide le lecteur à passer en revue le corpus théorique et industriel de chacune des spécialités impliquées dans cette discipline. Il lui permet de pénétrer dans la technique et l'organisation des réseaux de communications publics ou privés. INFORMATIQUE ET PÉDAGOGIE DES SCIENCES PHYSIQUES (actes des 5èmes journées) U.d.P. ; INRP ; IGEN - 318 pages. Il serait trop long de reproduire ici le sommaire : plus de 70 communications et démonstrations. Disons seulement que cet ouvrage très dense est une mine d'informations pour les collègues de Sciences physiques intéressés par l'introduction de l'informatique dans leur enseignement. Nous en recommandons l'achat à tous les laboratoires des lycées. Signalons l'intervention de Denis Ballini, membre du groupe "Sciences physiques" et du Conseil d'administration de l'EPI : "informatique et enseignement des Sciences physiques, quels programmes, quelle formation ? L'ORDINATEUR EN CLASSE D'ÉDUCATION MUSICALE (fasc. 2) Volume 40 - mai 1992 - 81 pages et une disquette - 80 FF TTC - Ed. CARFI de Versailles - 3 bld de Lesseps - 78000 Versailles. Cette seconde publication du Groupe de Pilotage "Informatique et Musique" du CARFI de Versailles s'adresse à ceux qui n'ont pas de grandes connaissances en technologies nouvelles et en informatique. Elle s'adresse aussi aux initiés. Afin d'intéresser tous les lecteurs, les séquenceurs décrits ont été choisis pour divers types d'ordinateurs : Atari, Macintosh et PC (logiciels sélectionnés par le Ministère de l'Education Nationale). De plus, les logiciels analysés ne sont pas tous des hauts de gamme, certains ne coûtent que 600 F ! Ainsi, les hésitants pourront se faire une idée pratique et précise des divers matériaux, à différents prix et pour de nombreuses exploitations. Une disquette est jointe, elle comporte des "play-backs d'accompagnement" pour chant ou flûte dont un canon à 4 voix de Mozart, des chansons modernes (comme Yesterday) et folkloriques... elle est conçue pour un Atari relié, de préférence, à un Korg M1. Enfin, notons des articles plus didactiques : un fichier "audition" qui, exploité sur PC/Works, permettrait une meilleure préparation des cours d'éducation musicale dans les établissements scolaires ; un autre article attire l'attention sur l'un des problèmes rencontrés en informatique : la notation musicale, actuellement différente selon les logiciels (notation alphabétique, chiffrée avec ou sans nos noms de notes) et qu'il faudrait unifier. L'INFORMATIQUE AU SERVICE DE L'ENSEIGNEMENT DES LETTRES - L'ORDINATEUR DANS LA SALLE DE CLASSE Ministère de l'Éducation nationale, Direction des Lycées et Collèges, Bureau des innovations pédagogiques et des nouvelles technologies - Collectif - brochure accompagnée d'une disquette - 168 pages - 95 FF - Diffusion : CRDP - 45 rue Simon - 51100 REIMS Compte rendu de l'expérimentation menée par la DLC15 et l'IGL sur un dispositif de rétroprojection permettant l'utilisation d'un seul ordinateur (Compatible PC) dans la salle de classe. Cette expérimentation, dont le suivi et la coordination sont assurés par M. Alain ELIE et Mme Monique BAUDRY, a été mise en place à la rentrée 1989. Elle fonctionne dans 13 établissements (6 lycées et 7 collèges) d'académies différentes. Dans chaque établissement, un coordonnateur (choisi par l'IGL) anime une équipe de 2 à 5 enseignants de différents niveaux. Dotation initiale et dispositif adopté Chaque équipe a reçu les matériels ou les crédits nécessaires pour constituer un ensemble cohérent :
Applications pédagogiques La brochure décrit 26 scénarios répartis en quatre rubriques correspondant aux principales orientations de travail (sans limiter les applications puisque l'expérimentation se poursuit) : les ressources du Robert électronique sur CD-Rom (étude des suffixes, champs lexicaux, citations etc.), l'étude des textes (en particulier, l'usage des logiciels LEXICOMÉTRIE et PISTES), les pratiques collectives du résumé, du commentaire, de la composition et de la correction, l'application à l'étude du latin. Les descriptions et les documents présentés dans la brochure sont complétés par une disquette d'accompagnement proposant certains des textes utilisés et leurs états successifs, au format WORD ou préparés pour une analyse lexicométrique avec PISTES (c'est le cas, en particulier, de deux textes intégraux : Andromaque de Racine, partition par personnages, et Les Fêtes Galantes de Verlaine) : ce "plus" est à signaler d'une pierre blanche encore rare dans l'édition. Quelles leçons tirer de cette expériences et de la lecture du compte rendu ? Les collègues engagés dans ces approches et les coordonnateurs du projet proposent un document précis, facile à lire et très éclairant pour tous les enseignants de lettres qui s'interrogent encore sur les apports de l'informatique dans l'enseignement des lettres. Il est désormais possible de répondre à la question que posait l'Association Française des Enseignants de Français (AFEF) dans sa revue Le Français Aujourd'hui de mars 1987 : "Y a-t-il un ordinateur dans la classe ?". La réponse est oui et, manifestement, le dispositif adopté peut rendre de grands services. On ne sait pas, cependant, si la DLC 15 et l'IGL en ont tiré des conclusions concernant la généralisation ou la recommandation d'une telle dotation dont le budget est important, certes, mais réaliste quand on le rapporte à l'usage qui en est fait (c'est-à-dire quand on le divise par le nombre d'utilisateurs !). La DLC 15, actuellement engagée dans d'autres projets autrement coûteux comme la mise en réseau des établissements ou l'emploi d'ordinateurs portables par CHAQUE élève (expérimentation il est vrai limitée à quelques classes), ne risque-t-elle pas de lâcher la proie pour l'ombre ? Si UN ordinateur avec son système de rétroprojection est très utile dans une classe, s'il apporte ainsi une aide réelle à des enseignants qui décrivent éloquemment leur satisfaction, ne convient-il pas de le faire savoir haut et fort ? C'est le rôle de la brochure, dira-t-on, mais est-ce ainsi que d'ordinaire se fait entendre la voix du Ministère ? Si l'on compte seulement sur l'adhésion spontanée des lecteurs de la brochure, on risque de susciter des réticences qui, paradoxalement, viendront de ce qui est mis en avant pour séduire : les remarquables qualités du Robert électronique. Même sans analyse lexicométrique, on voit bien que tout le monde en a parlé, même en classe de latin. Or, il y faut un lecteur de CD-Rom, une machine déjà puissante et le disque optique compact ! Ce n'est pas si banal et certains seront tentés de penser que c'est le minimum pour tirer avantage de l'ordinateur en classe de français, avec Word 5 et une souris pour faire bonne mesure. D'où, parfois, un doute sur ce qui est préconisé : les logiciels cités, les interfaces ou le dispositif de rétroprojection ? L'intérêt des affichages collectifs et de la focalisation sur le texte projeté (un grand écran ou un mur blanc), l'intervention sur les écrits d'élèves, l'amélioration ou la correction en commun, la position particulière de l'enseignant, même avec des outils logiciels plus modestes, n'ont peut-être pas été suffisamment mis en valeur. On découvre ces aspects au fil de la lecture mais il n'est dit nulle part que le dispositif est, de toute façon, novateur par rapport au tableau noir puisqu'il installe dans la classe et met à la portée de tout le groupe les fonctionnalités de l'ordinateur, en lettres aussi bien que dans d'autres disciplines. Quant aux extraordinaires capacités de l'ordinateur pour produire, gérer et analyser les textes, abondamment et heureusement illustrées, elles ne vont pas sans certaines contradictions ou quelques zones d'ombre : que pensent les enseignants de l'étrange [Eträõ] transcription phonétique du Robert électronique ? La sortie des textes ou des résultats d'analyse sur imprimante est-elle vraiment une solution commode si elle n'est pas très rapide et silencieuse ? L'affichage d'écrans où la couleur joue un rôle et les anomalies des plaquettes à cristaux liquides n'ont-ils jamais posé de problèmes de lisibilité ? Quid des standards graphiques CGA, EGA, VGA et de la carte Hercules ? Pourquoi n'évoque-t-on pas la présence des correcteurs orthographiques dans Word ou Sprint ? Est-ce une capacité du traitement informatique qui n'a pas encore l'agrément de l'IGL ? Existe-t-il un logiciel permettant la comparaison des textes sur deux colonnes gauche-droite plutôt que sur deux niveaux dessus-dessus comme dans les exemples proposés ? Utilisait-on un écran de contrôle pour commenter, face aux élèves, ce qui s'affichait derrière l'enseignant ? Comment gère-t-on le problème des formats différents quand le délicat problème de la saisie a été réglé ? Toutes ces questions méritent des réponses d'autant plus précises qu'elles conditionnent sûrement l'adoption du procédé par certains enseignants qui, déjà échaudés, craignent l'eau froide. Ils auraient tort car, cette fois, c'est bien un auxiliaire didactique (au plein sens du terme) qui leur est proposé et qui correspond exactement aux difficultés qu'ils peuvent rencontrer, à l'endroit exact où ils travaillent, c'est-à-dire dans la classe, parmi leurs élèves ! Fort heureusement, le chantier n'est pas fermé et l'expérience continue. Tous les enseignants sont invités à faire part de leurs remarques, à communiquer suggestions, questions et proposition de scénarios au Ministère (DLC15) par courrier ou Minitel (3614, EDUTEL*MES, boîte BAUDRY). Alors, profitons-en et bravo pour cette initiative originale !
Paru dans la Revue de l'EPI n° 69 de mars 1993. NOTE [1] ARPEGE : Association de Rédacteurs pour la Promotion et l'Étude de la Gestion des réseaux. ___________________ |