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Alain Kapur au SNES-FSU
à propos du Congrès national de Grenoble 2016
 

Thème 1. Réussir au collège, au lycée, le défi d'enseigner aujourd'hui
Une formation et une qualification pour tous

https://www.snes.edu/IMG/pdf/theme_1_-_congres_snes_2016.pdf

Fiche 3 - Structure collège, lycées, formations supérieures, apprentissage

- Pour les classes préparatoires aux grandes écoles : le SNES écrit « L'informatique doit être reconnue comme discipline et enseignée par des enseignants spécifiques, avec un enseignement à horaire hebdomadaire sur toute l'année. Le ministère doit accélérer la création de postes d'informatique ». Il faut saluer cette « avancée ».

- Pour le Lycée, le mot « informatique » n'apparaît pas ! Le SNES continue de rester dans le flou et de... réfléchir ! : « Le SNES-FSU continue de demander des évolutions importantes pour les séries générales et technologiques... Le SNES-FSU doit enrichir sa réflexion sur la Seconde, notamment sur le rôle et la place des actuels enseignements d'exploration et des options. »

- Pour le collège que veut dire : « La culture technologique devra brasser l'ensemble des champs technologiques dont la compréhension est nécessaire au citoyen de demain... ». N'était-ce pas l'occasion de parler de l'informatique composante incontournable de la Technologie au XXIe siècle ?

- Et dans le chapitre « Numérique »... le SNES à nouveau « réfléchit »...

Faut-il rappeler les positions sans ambiguïté des Congrès passés, 1993, 2001, 2003 ?
Je les ai rappelées pour le Congrès de 2014 : http://www.epi.asso.fr/revue/docu/d1403a.htm

Je ne citerai à nouveau que le Congrès national de Toulouse en 2003... il y a 13 ans déjà :

   « Mais le risque de fracture numérique réside d'abord dans le refus, récurrent depuis une dizaine d'années, de faire des TIC et de l'informatique une discipline scolaire à part entière, malgré leur présence croissante dans l'entreprise et la société. Quand une discipline scientifique et technique est "partout" dans les autres matières enseignées, elle doit être quelque part en particulier avec des contenus, cursus, progressions... identifiés et cohérents. (...) Avec des enseignants correctement formés. (...) La "réponse B2i" n'est pas satisfaisante pour différentes raisons. »

   On peut se demander pourquoi reposer éternellement les mêmes questions. Pour quelles raisons, alors que nous sommes entrés de plain-pied dans le siècle de l'informatique, le Congrès de 2016 se montrerait aussi flou ? Faut-il encore réfléchir après que des années de réflexion aient abouti à des conclusions ?

Alain Kapur
Adhérent au SNES depuis 1970
Militant actif de 1971 à 2002 (départ en retraite)

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Association EPI
Mars 2016

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