LU ICI ET LÀ

 

- De bien curieux stylos ! " On aurait sûrement quelque réticence à accepter qu'une quelconque entreprise force le système éducatif à n'utiliser que des stylos spéciaux, capables d'écrire exclusivement sur les cahiers qu'elle produit, et que l'on ne puisse caser uniquement, de par leur forme bizarre, dans les sacs à dos qu'elle commercialise. Et pourtant, peut-être en raison de la nouveauté de l'outil informatique, transposée, cette fiction, absolument pas crédible, décrit fidèlement la réalité quotidienne des utilisateurs de l'informatique propriétaire dans l'enseignement ; à la " différence " près que nos stylos électroniques plantent, dégradent les anciens documents et permettent d'écrire des lettres électroniques qui transmettent des infections qui, non seulement, effacent nos cahiers mais peuvent aussi faire une copie d'une page au hasard (le sujet de la prochaine composition ?) et la diffuser au monde entier. De plus, on n'a pas le droit de prêter ses propres stylos à un collègue et, merveille de la modernité insondable, l'on est obligé de les racheter en permanence car, surtout dans leurs nouvelles versions, ils eXPirent ! "... Roberto Di Cosmo, Professeur d'informatique à Paris VII.
Lu dans l'US-Mag n°565, mars 2002, page 9 - http://www.snes.edu

- Logiciel libre : Bernard Lang à l'assaut. Portrait de B. Lang dans Le Monde du 24 mars 2002 (extrait). " La défaite des logiciels libres représenterait pour lui [B. Lang] un échec majeur. Car ces logiciels sont garants de l'indépendance technologique du Vieux Continent vis-à-vis des entreprises américaines. "Avec les logiciels libres on est en mesure de réaliser ce qu'il a été impossible de faire avec Bull, à grands coups de subventions", explique-t-il. A certains égards, cet engagement est une belle révérence tirée à l'institut où il a fait toute sa carrière. Car l'Inria fut fondé, à la fin des années 1960, par le général de Gaulle pour assurer l'autonomie technologique de la France. A sa façon, Bernard Lang dit se battre, trente ans plus tard, pour préserver celle de l'Europe "... Stéphane Foucart (Le Monde interactif)
Lire sur : http://interactif.lemonde.fr/

- * Piratage : pour la première fois en France, Sony Music exploite un dispositif antipiratage sur des albums diffusés à des centaines de milliers d'exemplaires. Le système de protection interdit en effet la lecture des CD sur la plupart des ordinateurs, PC et Mac. Ce système de protection est aussi loin d'être infaillible. De l'aveu même des représentants de Sony Music, il est inefficace sur 10 % des lecteurs de CD présents dans les ordinateurs. « Cela concerne seulement certains modèles exploitant de vieux pilotes logiciels », précise-t-on. Il ne peut rien, non plus, contre la copie directe des CD à partir de la sortie optique des platines CD. D'ailleurs, des enregistrements pirates du dernier album de Céline Dion circulent déjà sur le Web... Lire sur : 01.net http://www.01net.com/rdn?oid=180125

- Plus d'un Français sur quatre (28%)
se connecte à Internet tous les jours ou presque, mais l'utilisation d'Internet est jugée complexe par pratiquement un foyer sur deux (46%), selon un sondage de Taylor Nelson Sofres pour le compte de France Télécom . (d'après L'AFP), lu sur http://www.multimedium.com - Site du quotidien des nouvelles technologies de l'information

- Achats et équipements pédagogiques non obligatoires de la famille.
En marge du questionnaire sur les dépenses de rentrée scolaire, les familles de l'échantillon ont été interrogées sur la possession d'un micro-ordinateur. Environ 73 % des foyers du panel sont équipés d'un micro-ordinateur et, parmi ceux-ci, 53 % disposent d'un accès à internet. Dans six foyers sur dix, les enfants utilisent l'ordinateur familial à des fins pédagogiques au moins une fois par semaine. Par ailleurs, on constate que l'usage d'internet dans un but systématiquement pédagogique concerne également six foyers sur dix, mais cette utilisation reste plus occasionnelle. Les familles estiment avoir dépensé l'an passé 213 euros, en moyenne, pour des achats non obligatoires à des fins pédagogiques. Seuls 17 % des foyers déclarent n'avoir rien dépensé. Les cahiers de vacances et les livres recueillent le plus vif succès (40 %), mais les supports informatiques sont achetés par près du tiers des familles concernées .
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0209.pdf

Paru dans  La  Revue électronique de l'EPI  n° e48 de mars 2002.

___________________
Association EPI
3 avril 2002

 

Accueil

Sommaires des Revues