LA LITTERATURE INFORMATIQUE :UNE METAMORPHOSE DE LA LITTERATURE Philippe BOOTZ La littérature informatique, née vers 1959 à travers les premiers essais de Théo Lutz en Allemagne, a connu une évolution représentative de l'évolution des conceptions de nos sociétés et de son passage vers une société de l'information. Non qu'elle en ait reproduit les schémas dominants, mais parce qu'elle se présente comme une réflexion sur cette évolution. UNE EVOLUTION EN TROIS PHASESOn peut considérer que cette réflexion s'est réalisée en trois étapes. La première, de 1959 à 1980, constitue l'inévitable approche quasi-expérimentale que connaît tout nouveau champ culturel. Les textes alors produits sont essentiellement fondés sur la combinatoire et la variation. Notons que c'est le texte imprimé, résultat du travail de la machine, qui est à cette époque considéré comme "le texte", l'objet littéraire. La seconde période débute avec le premier générateur automatique de Jean-Pierre BALPE vers 1980 et s'achève par la formation de L.A.I.R.E. en 1988. Elle voit la mise en place des formes de base de la littérature informatique. Des styles apparaissent qui possèdent des caractéristiques bien typées et identifiables. Ces styles peuvent, en une première approche, se décomposer en trois catégories : les générateurs automatiques (qui apparaissent les premiers, en continuité avec l'époque précédente), les textes animés (qui apparaissent en France vers 1985 chez les auteurs qui constitueront L.A.I.R.E et chez Claude FAURE) et les hypertextes littéraires ("Afternoon a story" de Michael Joyce date de 1987). Les deux premiers se rattachent à la poésie et se développent à cette époque essentiellement en France alors que le dernier s'inscrit dans la lignée du roman et se développe surtout aux Etats-Unis. Cette période est, en France, largement dominée par le travail de l'ALAMO et notamment, en son sein, par les propositions et les oeuvres de Jean-Pierre BALPE. Elle va connaître une série d'interrogations et de transformations qui n'apparaissent pas nettement à l'époque. Par exemple, si l'ALAMO présente fréquemment des "textes générés" édités sur papier, les textes animés ne sont présentés que sur ordinateur, pas même en sortie vidéo. Mais les transformations qui s'opèrent à cette époque ne deviendront visibles et quantifiées que dans la troisième et dernière étape qui met en place des outils spécifiquement informatiques dans la vie culturelle littéraire : les revues littéraires électroniques. LE TEMPS DES REVUES ELECTRONIQUESalirealire, réalisée par L.A.I.R.E. et aujourd'hui éditée par MOTS-VOIR, est créée en janvier 1989. Elle paraît à peu près semestriellement depuis cette date. La lecture sur écran y joue un rôle fondamental et il n'est plus question de publier des "sorties" papier de générateurs. L'imprimante est d'ailleurs un outil inconnu dans la revue. Ce qui doit être édité sur papier l'est à travers un feuillet qui accompagne les disquettes. On reconnaît là une pratique multimédia des temps préhistoriques, mais les beaux jours du multimédia ne débuteront qu'en 1993. La question de la lecture devient la question centrale. L'auteur gère à travers l'écriture informatique, dans la mesure du possible, l'acte de lecture lui-même. A tel point que cette gestion de l'acte de lecture peut devenir le contenu central du poème, au delà des thèmes abordés. Les six premiers numéros d'alire forment à ce sujet une suite très cohérente, quasiment une oeuvre collective dans laquelle les personnalités se complètent et s'éclairent mutuellement. D'outil de création littéraire, de calculateur pour auteur, l'ordinateur devient outil de lecture. Cette transformation n'est pas sans conséquences sur la position de l'auteur ou du lecteur face à l'oeuvre. La prise en compte de la littérature
informatique comme activité artistique, dans la lignée
des poésies concrètes et visuelles, jouera
également sur la position actuelle de ces pratiques dans le
champ culturel. Il n'est pas anodin que les termes de lecture, d'art
et d'écriture figurent dans la dénomination de
L.A.I.R.E. alors que celui d'ordinateur y est absent. Et
à plus forte raison la notion "d'assisté
par" ! non ! La littérature informatique est
de la littérature. Aucun auteur n'hésite plus à
l'affirmer et on peut citer Jean-Pierre BALPE lorsqu'il dit ,
parlant des erreurs commises par les générateurs
automatiques, et donnant dans la foulée une très belle
description de la nature profonde de ces
générateurs, KAOSalire ne fut pas la seule revue sur ordinateur consacrée à la littérature. Il faut également citer la revue KAOS, réalisée par Jean-Pierre BALPE et conçue comme carte de voeux de la société du même nom. Trois numéros sur disquettes seront ainsi édités entre 1991 et 1993. On trouve dans cette revue d'avantage de générateurs que dans alire et elle apparaît comme complémentaire de celle-ci pour les années 92 et 93. Néanmoins, sa courte existence ne lui permit pas de jouer le rôle de laboratoire que continue de jouer alire. Non pas laboratoire d'alchimie informatique, mais laboratoire culturel et utopiste, dans la lignée d'un socialisme à la Proudhon diront peut être les plus pessimistes, mais avec la cohorte de propositions qui ressortent d'une telle expérience. LES ELEMENTS DE LA METAMORPHOSELe concept de texteLe fait le plus marquant est la modification du concept de texte. On vient de le voir avec la citation de Jean-Pierre BALPE, ce n'est plus le produit élaboré par le générateur qui constitue le texte. Il faut en fait, pour prendre en compte tous les aspects du "texte informatique" et décrire de manière efficace toutes les relations qu'entretiennent entre elles les différentes facettes du "texte", contourner les modèles descriptifs habituels en littérature et se rapprocher par exemple d'un modèle fonctionnel du type de ceux développés dans les matières techniques (mécanique et électronique notamment). Dans une telle description le texte n'apparaît plus comme un "objet" mais comme un système complet en fonctionnement dans une communication entre deux sujets : l'auteur et le lecteur. Je me contenterai d'énoncer ici de façon abrupte les faits les plus marquants de ce modèle, et notamment l'existence de deux objets qui peuvent chacun correspondre à un équivalent partiel de la notion classique de texte, mais qui n'existent pas simultanément. - Le premier (texte-écrit) n'existe que dans la relation auteur/texte. Il s'agit d'un objet abstrait correspondant à une structure, un fonctionnement et qui peut être décrit dans un métalangage selon un storyboard ou un programme. La syntaxe y est notamment perçue comme matériau et non comme structure linguistique en action. Les notions de générateur et d'hypertexte sont particulièrement efficaces dans ce texte-écrit car elles correspondent aux deux gestions fondamentales de la non linéarité et peuvent toutes les deux être décrites par la même structure logique de base : le si ... alors. - Le deuxième (texte-à-lire) est l'objet appréhendé par le lecteur, sur écran, et proposé à sa lecture. Cet objet a comme caractéristique principale d'être dynamique, et le texte animé en est le comportement le plus riche, montrant l'imbrication étroite entre le temps et l'espace qui s'opère en tout texte-à-lire (même dans un générateur automatique), ne serait-ce que par la dualité entre l'espace de la page à quoi ressemble un texte généré sur écran et la durée finie de sa lecture, durée associée à celle, infinie, nécessaire pour épuiser la génération. Cette dialectique a parfois permis de qualifier le texte-à-lire généré "d'immatériel" alors que cette notion n'a jamais été utilisée pour un texte animé. Pourtant où est le texte lorsque la phrase ne cesse de se métamorphoser ? Quel temps faut-il à un lecteur pour intégrer tous les textes potentiels dans cette métamorphose, même sur un support "fidèle" comme une bande vidéo ? Ne nous méprenons pas, la caractéristique fondamentale du texte-à-lire, vis à vis de l'acte de lecture, qui consiste à mettre du temps dans de l'écrit, est la même dans un texte-à-lire généré et dans un texte-à-lire ne présentant aucune caractéristique de génération linguistique ou d'interactivité. L'ordinateur : un outil de lecture perversLe texte-à-lire n'est pas non plus une simple "recomposition" d'un projet préexistant, le programme ne pouvant gérer, lors de la lecture, tous les paramètres de la machine. Tout simplement du fait de la grande diversité des machines et de leur évolution. Un même texte lu sur un appareil lent ou rapide peut produire des effets très différents et tout aussi intéressants les uns que les autres. J'en prendrai pour seul exemple le comportement de la version originale du texte de Jean-Marie DUTEY "Le mange texte", créé en 1986 sur un PC CGA (le marchand chez qui nous l'avons composé, une succursale lilloise de BULL, nous avait bien mentionné l'existence d'un mode vidéo mythique : l'EGA, qui gérait la couleur, mais ne possédait pas un tel appareil) et relu sur les générations successives (286, 386, 486 DX 33). Ce texte, jouant sur un passage du lisible au visible, s'est peu à peu métamorphosé en oeuvre graphique. Son statut a basculé sans que le lecteur ait l'impression d'un "raté" ou d'une inadaptation de sa machine au texte (sauf pour les machines les plus récentes). L'auteur ne pouvait pas prévoir l'évolution fulgurante du matériel et, de toute façon, se trouvait dans l'impossibilité d'en visualiser les effets. De même, un texte conçu dans un système monofenêtre et monotâche tel que DOS et lu dans un système multifenêtres et multitâches, la lecture n'étant alors qu'une action en cours et non la seule, voit son statut profondément modifié. Ce sont quelques uns des effets de modification que peut apporter l'ordinateur comme outil de lecture. Il est illusoire dans ce cas pour le lecteur, de chercher le projet "réel" de l'auteur dans le texte qu'il lit, tout comme il est vain pour l'auteur de privilégier un message "essentiel" devant être communiqué par le contenu. Non qu'un tel message n'existe pas, mais il doit plutôt être conçu comme un "domaine privé de l'auteur" au sein du texte, à la limite plus utile à l'auteur dans la poursuite de sa démarche qu'au lecteur. Ainsi ce système complexe qu'est le texte informatique, réserve dans son fonctionnement mécanique même, et indépendamment de toute interprétation et liberté de lecture, une relative autonomie de la lecture vis à vis de l'écriture, un "domaine privé" de chaque sujet inaccessible à l'autre. Voila qui met au vestiaire les modes de fonctionnement propres au livre et qu'on pouvait croire à tord immuables. C'est cet aspect qui aujourd'hui encore peut faire scandale. Il rapproche la littérature informatique d'une littérature orale, voire des arts vivants. Indépendamment de la nature du texte-à-lire proposé au lecteur, tout texte sur ordinateur a des caractéristiques voisines d'un texte oral qui tiennent au mode de lecture qu'il met en oeuvre, jouant sur la mémoire, la variation et l'irréversibilité. L'inachèvement du texte , sa gestion dans alireCette influence de l'outil de lecture qu'est la machine, la modification de la notion d'auteur, du fonctionnement de son activité ont naturellement dû être gérés de façon très matérielle par l'éditeur de la revue. alire n'est pas une revue littéraire ordinaire, non parce qu'elle est éditée et diffusée sur disquette, mais parce qu'elle intègre dans son fonctionnement l'inachèvement des textes informatiques. Cet inachèvement est imposé par la nature de ces textes, ceux-ci n'acquérant leur pleine existence de texte que par la lecture. Qu'on considère la machine comme "auteur par procuration" dans la conception de BALPE (l'écriture n'étant alors achevée que pendant le temps de la lecture), ou qu'on considère le texte comme système en fonctionnement dans une communication (la machine étant alors un outil de lecture), le résultat est le même ; le système global n'est, au mieux, achevé que durant la phase de matérialisation du texte-à-lire. Et encore, dans la mesure où on accepte de considérer ce résultat comme le texte devant être lu et non comme un texte possible. Mais cet inachèvement est géré par les auteurs et les lecteurs. Il n'apparaît chez l'éditeur que par le refus de la sortie papier (ou vidéo) des textes générés. Une autre cause d'inachèvement, plus pragmatique, est la divergence entre les projets des auteurs et les réalisations obtenues chez le lecteur. Ces divergences ont été constatées en maintes occasions, dans les salons, lors de présentations privées ou chez moi lors des changements de machine. Certains logiciels d'animation proposent au lecteur de gérer lui-même ces divergences en lui laissant la possibilité de modifier la vitesse globale des animations. Pour les textes animés, vitesse et mode graphique sont en effet les deux sources principales de modification des textes-à-lire. Remarquons que, ce faisant, le lecteur "choisit" mais ne respecte pas nécessairement le projet de l'auteur. On peut en effet ralentir les passages jugés trop rapides et accélérer ceux jugés trop lents, modifiant ainsi la dualité lisible/visible toujours présente dans un texte animé. Si cette possibilité existe dans les logiciels, elle est en revanche totalement absente des textes programmés par les auteurs eux-mêmes. Cela a conduit les premiers numéros d'alire à une illisibilité progressive. La situation est devenue critique en 1994. Comment un texte sur PC écrit pour le comportement d'un 286 à 10 MHz pouvait-il encore fonctionner correctement sur un 486 DX2/66 ? Deux solutions se présentaient. La première consistait à considérer que les numéros édités en 1989 étaient épuisés et qu'il n'était pas du ressort d'une revue de revenir sur les numéros antérieurs. La seconde solution consistait à considérer que les programmes de ces textes, comme tout logiciel, pouvaient nécessiter des mises à jour et que celles-ci étaient du ressort de l'éditeur. C'est cette dernière solution qui a été retenue, garantissant ainsi une lisibilité permanente des textes, au risque d'une infidélité à celle initialement prévue par l'auteur. La raison profonde de ce choix n'est pas purement philanthropique pour le lecteur, et encore moins commerciale (les mises à jour ont été livrées gracieusement). Réaliser une telle mise à jour revient en effet à admettre que le texte-écrit ne se réduit pas à sa description logicielle. Cette conception qui donne bien peu d'importance, par rapport au livre, au texte édité, admet implicitement la primauté de l'oeuvre globale d'un auteur sur chacun de ses textes. Un texte, à la limite, n'existe jamais, une oeuvre si. Le but de cette mise à jour étant de donner au lecteur un texte qui soit toujours lisible, même si cette lisibilité n'est pas celle du projet initial de l'auteur , j'ai réalisé celle-ci en suivant un critère simple accepté par les auteurs : le fonctionnement du texte devait être, dans la mesure du possible, similaire sur mon 286 à 10 MHz (ou un 386 pour les textes un peu plus récent) et mon 486 DX2/66. La mise à jour ne reproduit donc pas nécessairement le comportement du texte sur la machine originelle, pour peu que les caractéristiques de celle-ci diffèrent de celles du 286 en question . Cet inachèvement du texte s'exprime également sous une autre forme. Il n'est pas équivalent pour le lecteur de consulter les textes chez lui, livrés à sa seule lecture selon le projet initial de la revue, ou accompagnés par un environnement hypertextuel tel que le Salon de Lecture Electronique sur une borne. La facilité de transformation d'un numéro d'une forme à l'autre incite pourtant à considérer ces deux objets comme deux faces de la même revue, la première étant en quelque sorte la face diachronique d'alire, la seconde en étant sa face synchronique. Il a donc fallu concevoir la revue, non en fonction de son aspect matériel comme étant une revue sur disquettes, mais, en considérant que chaque numéro constitue une entité de textes proposés ensemble à la lecture dans un environnement donné (monotâche, monofenêtre pour les textes sur PC) avec une signature particulière (schématiquement le logo) et pouvant être inclus dans un contexte autre. Autrement dit un numéro n'est pas considéré comme une entité close, mais comme un matériau possédant certaines caractéristiques et susceptible d'être mis en situations variées, d'être inséré dans des contextes différents. A l'inachèvement des textes répond ainsi une immatérialité de la revue, ou plutôt une plurimatérialité (logicielle et hard : disquettes, CD-ROM et pourquoi pas réseau) rendue possible par les techniques de duplication actuelle. De ce fait l'édition informatique devient plus petite que la micro édition. Chaque exemplaire d'un numéro pouvant prendre une forme différente, il doit être matérialisé au moment de son acquisition par le lecteur. La notion de "tirage" issue de l'édition papier est parfaitement inadaptée à une telle édition informatique, ce qui modifie également la notion de réédition. La manifestation d'un bouleversement culturelDeux autres aspects de ce temps des revues manifestent une modification profonde dans le champ culturel. On pourrait dire que le vingtième siècle est dores et déjà terminé, ou en tous cas que les clivages mis en place par la révolution culturelle du début du siècle ne sont plus de mise. Le premier aspect est la réconciliation in fine autour de notions identiques, même si des différences de style subsistent, et c'est tant mieux, entre les auteurs issus de la littérature traditionnelle, et notamment de l'OULIPO, et ceux qui viennent des poésies sonores, visuelles, concrètes, de tous les mouvements post dadaïstes. Le deuxième aspect est l'aveu de l'impuissance des outils critiques traditionnels pour aborder ces pratiques littéraires, aveux effectués au colloque Nord Poésie et ordinateur à Lille en 1993 par des spécialistes de littérature comparée . Il me semble, à ce propos, que l'observation des divers textes (texte-à-voir, texte-écrit) est insuffisante pour décrire le fonctionnement complet du texte et qu'il faut également effectuer une observation de l'acte de lecture lui-même . En fait, par plusieurs points, la littérature informatique apparaît aujourd'hui comme une composante originale et parfaitement construite des arts électroniques. NTT au japon, dans le cadre de l'énorme projet "InterCommunication Center", a d'ailleurs présenté plusieurs auteurs français sur son CD-ROM recensant 300 artistes dans le monde sur l'art électronique et diffusé à titre expérimental en 1994. Des discutions intéressantes au sein d'un groupe tel que "Les rendez-vous chaotiques" réunis autour d'Annick Bureaud, ont également permis de pointer les affinités entre les conceptions développées dans les arts électroniques, les arts de la communication et la poésie informatique, cette dernière ayant par rapport aux deux premières la particularité, par l'existence des revues notamment, de placer le lecteur dans un rapport "privé" à l'oeuvre et non en situation publique. C'est tout l'enjeu du Salon de Lecture Electronique, hypertexte de présentation de l'ensemble des numéros d'alire (hypertexte ouvert qui croîtra avec les futurs numéros) que de recréer un tel espace de lecture privé au sein d'un lieu public, à la manière d'une bibliothèque. Cet hypertexte est dores et déjà présenté de façon permanente, dans sa première version, à l'Espace Croisé, nouveau centre culturel lillois consacré notamment aux arts électroniques et audiovisuels et sera véhiculé par bornes de lecture dédiées à la littérature informatique dans les bibliothèques du département du Nord. Nul doute que la littérature informatique n'a pas fini sa
mutation. Et s'il est peu probable que les revues électronique
se développent demain sur le modèle de celles
d'aujourd'hui, celles-ci auront permis de mettre en évidence
cette mutation et demeurent un lieu privilégié de
réflexion par la littérature sur ses propres concepts
et ses pratiques, un lieu ouvert. Philippe BOOTZ Président de l'association MOTS-VOIR Une disquette de démonstration de la revue ALIRE est diffusée, dans le cadre de la bourse de logiciels de l'EPI, sous la référence 7711-LE. Cet article est paru dans la Revue de l'EPI
n° 81, mars 1996. |