Enquête sur l'utilisation de l'informatique en S.E.S.

Les principaux résultats

Jean Barraud
 

1) La représentativité de l'échantillon

- 775 questionnaires traités, en provenance des 26 académies métropolitaines.

- Les classes concernées : environ 6 800 Secondes IES, 1 500 Premières B et 1 400 Terminales B, ce qui représente approximativement 322 000 élèves soit environ 60 % des élèves suivant un enseignement de SES/IES cette année-là.

- Plus de 1 900 professeurs de SES/IES ont été consultés, soit 58 % environ des 3 300 enseignants de la discipline.

2) Formation et équipement

- Environ 43 % des enseignants interrogés avaient reçu une formation d'au moins trois jours. Mais si l'on considère les formations d'au moins trois semaines (les plus valables), ils ne sont plus que 12 % à en avoir profité.

- 24 % des enseignants interrogés déclarent posséder un ordinateur chez eux.

3) L'équipement des établissements

- 90 % des établissements disposent d'une salle équipée de PC ou de compatibles PC.

- 47 % disposent d'une salle avec nanoréseau.

- 14 % des établissements disposent de machines d'autres types notamment incompatibles PC.

- WORKS est possédé par 74 % des lycées, MULTIPLAN par 82 % et SECOS2 par 34 %.

4) La pratique informatique des enseignants de SES

- Dans 20 % des lycées, un ou des enseignants ont amené au moins une fois une classe de SES/IES en salle informatique, ce qui représente 10 % des enseignants interrogés.

- Les utilisations les plus fréquentes sont : SECOS2, MULTIPLAN, WORKS et des logiciels spécialisés : TES, BUSINESS, BNP, SPHINX...

- 22 % des enseignants utilisent quelquefois ou souvent l'ordinateur hors de la classe.

5) Attentes et obstacles concernant la formation

- 56 % des collègues sont demandeurs d'une formation informatique pour l'utiliser en classe.

- 51 % la demandent pour eux-mêmes.

- Les obstacles recensés sont nombreux :

  • au niveau des stages, la moitié des lycées ayant répondu mentionnent l'insuffisance des stages (51 %), les problèmes d'absence (24 %) et d'autres (25 %) dont : la centralisation des formations, coût des stages et de l'équipement, formations inadaptées aux débutants, insuffisance des applications au point...

  • au niveau des établissement, 47 % des lycées invoquent : manque d'équipements accessibles (50 %), problèmes de remplacement (19 %) ainsi que d'autres (31 %) dont : lourdeur des effectifs, temps disponible/ lourdeur des programmes, pas de formation pour une manipulation rapide, financement de l'équipement personnel, insuffisance (qualité et quantité) des logiciels disponibles...

01/10/91

Paru dans la  Revue de l'EPI  n° 66 de juin 1992.
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