ÉDITORIAL L'amélioration du bulletin de l'association est un des soucis constants du Bureau et du Secrétariat national. Bloqué à 120 pages par les contraintes d'agrafage jusqu'en juin 1985, le Bulletin broché s'est rapidement étoffé : 170 pages en 85, 200 dépassées en 86, la limite actuelle à 240 pages résulte d'un effort drastique. Pour rendre le Bulletin plus lisible, le responsable de la réalisation en a transformé la présentation, le rendant moins hétérogène ; le comité de lecture a veillé à la longueur des articles... Mais qui se plaindrait d'avoir à surmonter des difficultés dues à l'abondance ? Elles sont un des témoignages concrets de la richesse de l'association. Certes la diversité extrême des adhérents de tous statuts et catégories, de tous niveaux et disciplines, explique la grande variété des contenus mais celle-ci est due aussi à la volonté d'atteindre un vaste ensemble de lecteurs dépassant de beaucoup celui des adhérents. Ce souci d'universalité, d'ouverture n'est pas séparable de notre attachement au service public d'éducation lui-même ouvert à tous et universaliste. Cela explique la réduction de la part faite à la vie interne, aux comptes rendus d'activité de l'association. Cette évolution permet d'ailleurs de bien répondre à une exigence réglementaire pour l'inscription à la Commission paritaire des publications et agences de presse assurant le bénéfice du routage à des tarifs postaux sans lesquels une telle publication serait impossible. Pour autant, le Bureau national actuel n'entend pas faire rivaliser l'E.P.I. avec les éditeurs et publier un magazine « grand public » plus ou moins spécialisé. Il persiste à écarter toute publicité payante. Les informations qu'on peut trouver facilement ailleurs tiennent de moins en moins de place dans le bulletin alors que s'accroît la place faite aux documents, éléments de réflexion, travaux des enseignants. Renforcer l'originalité du bulletin, c'est faire plus et mieux connaître ce qu'est l'informatique pédagogique en la montrant « de l'intérieur », en présentant ce qui se fait réellement, les réalisations et les questions de praticiens... L'E.P.I. est sans doute seule à manifester depuis si longtemps et si constamment une telle préoccupation sans changer d'orientations au gré des modes et des avatars informatiques engendrés hors du système scolaire et trop souvent sans tenir compte de ses besoins. Avec ce bulletin un nouveau seuil est franchi ; les textes de « qualité imprimerie », déjà fréquents dans les précédents bulletins, sont ici la règle qui ne tolère que quelques exceptions : annexes, reproductions de sorties d'imprimante, de graphes ou tableaux qui gagnent à être donnés « en situation » pour garder l'authenticité de l'illustration. Le lecteur imagine-t-il le travail qu'un tel progrès représente ? Je ne peux laisser passer l'occasion qui m'est ainsi offerte de souligner l'apport indispensable du travail considérable et opiniâtre du responsable des publications, Jacques Baudé qui a par ailleurs bien d'autres responsabilités et tâches en tant que secrétaire général de l'E.P.I. À ses côtés, Alain Kapur, nouveau venu au secrétariat national, est le concepteur et le technicien de la nouvelle préparation des textes pour l'imprimerie. Tous deux donnent, dans la page suivante, les conseils que tout auteur d'article suivra pour que l'amélioration de ce bulletin soit assurée dans les numéros futurs. Il ne s'agit pas seulement d'apparences ; en informatique pédagogique fond et forme ne sont guère séparables ; la richesse du contenu de ce bulletin l'atteste. Le progrès est l'affaire de tous ; appel à contribution au bulletin est donc lancé une nouvelle fois à chacun. Je renouvelle également les remerciements du Bureau national à tous ceux qui ont si bien répondu aux appels précédents, assurant ainsi le succès d'un bulletin qui est l'élément essentiel de la reconnaissance et du rayonnement de l'E.P.I. Émilien Pélisset Paru dans le Bulletin de l'EPI n° 49 de mars 1988. ___________________ |